Naïsse to mite iou, Lily.

Quand Lily Allen est entrée sur scène hier soir, j'ai eu un gros doute: qu'est-ce que 2 représentants de la brigade anti-frange viennent donc faire dans ce concert?

Next time, je lui pince le nez avec mon pouce et mon index, elle va rien comprendre

Ok je ferme ma gueule, on oublie ta frange gamine. On retriendra que tu es la deuxième exception à notre combat capillaire après -signe de croix- Sophie Marceau. De toute façon, cette frange tu l'auras balayée après les premières notes, d'un geste de la main. Manu militari j'ai envie de dire, mais ca n'a rien à voir. Enfin merci, véri meuch appréchiated.

Lily Allen était pour moi 2 choses: d'abord, une série de clichés de sortie de boîte où elle seemed tout bi défoncée. Ensuite, un très très bon album.

"Moi, je fais toujours des étirements avant mes concerts"

Lily Allen sur scène, c'est un peu comme Lily en boîte. Elle fume, elle boit, elle danse, elle chante et elle fait des bras d'honneur. Des fucks comme ils disent de l'autre côté de l'eau. En la voyant un peu torchée sur scène, on se disait qu'elle doit vachement se rapprocher de Gainsbourg en fait, dans l'attitude. Son concert est donc une "expérience évolutive" puisque la Lily du début n'a plus trop de rapport avec la Lily de la fin, celle qui a un petit rire idiot et qui n'articule plus trop. Nonobstant, elle chante excellemment bien durant tout le concert (un peu comme Céline Dion qui perd son accent québécois if iou si ouate aïe mine).

Après le concert tout pourri de Julien Doré et la prestation étrange de Miss Kittin, je renoue avec du concert qui déchire! Malheureusement pas de homemade vidéo à vous mettre, l'aïePhone étant une daube de ce point de vue... Alors quoi? Ben la prochaine fois je recharge le Nokia, mais aujourd'hui je pompe sur Youtube of course! Comme elle a fini son concert sur une reprise de "Womanizer" de Britney Spears, en voici la version acoustique qui va tourner en boucle chez moi.