Ca faisait longtemps que j'avais pas ruminer sur KillOe
Demain, j'ai mon entretien de fin d'année avec mon boss, et je sais pas quoi lui dire.
La première option, la plus confortable, c'est de dire que je suis heureux là où je suis et que je veux poursuivre ma carrière professionnelle ici. En disant ça, je ne mens pas, ni à mon chef, ni à moi-même. Je reste dans un environnement que j'ai appris à maitriser ces dernières années, je connais les gens. C'est très confortable comme situation, ce qui est un avantage a priori, mais un gros inconvénient pour moi au fond. Oui, mon éducation protestante est un peu ma croix: j'ai un goût pas très modéré pour ma souffrance.
La deuxième option, la plus gonflée, c'est dire que je veux partir. Parce que je veux voir autre chose, que je n'ai pas d'attache, que c'est maintenant ou bien courir le risque de ne jamais le faire. J'irais bien très loin, me faire bousculer dans les rues bondées de Hong Kong, ne rien comprendre à ce que baragouinent les indigènes de Sidney, boire des budweisers à New-York.
Et puis si je ne dis ni l'un ni l'autre demain, je serai un peu "stuck in the middle", à jouir d'une situation confortable tout en souffrant à me regarder végéter en terrain connu. My protestant education will love it...
Et pour ne pas citer celui qui m'a embauché il y a de ça 4 ans: "Fuck off, Jérôme! You told me exactly the same shit 2 years ago. Fuck, off!" Béni soit-il.
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