Bye bye ma Minouche.

Ce soir, le chaton a retrouvé ses pénates, son chez-lui qui se trouve chez-les-autres, son patte-à terre.

"L'heure du bilan!" me miaulerez-vous. Alors commençons par l'essentiel: Minouche va bien. Il a bien mangé, bien bu, je n'ai jamais oublié de renouveler le stock de croquettes, l'eau coulait à flot, le lait moins, mais bon ma bonne dame, que voulez-vous, j'allais pas manger du muesli tout sec! Et puis il a eu le droit à sa canette de 16, ses chips à la moutarde et un bon film pourri en VOD - un moment de communion, de partage. Peace, pussycat.

Et si la santé va, son moral suit. Minouche s'est torché sur mon son carrelage, preuve qu'il se sent chez moi chez lui... chez lui chez moi... ca fait bizarre à prononcer dans un sens comme dans l'autre, pourtant le résultat est identique: mon appartement est dégueulasse.

Minouche, vieille canaille, songe à ne plus te torcher sur le carrelage d'un marabout: je te souhaite qu'une de tes (4 pov') dents pourrisse comme tu le mérites.

Et puis grand chamboulement hier dans la vie du minou, un évènement majeur à l'échelle d'une vie de chaton: j'ai changé la marque de sa litière. Exit la litière Carouf', welcome litière aux cristaux! une révolution, la rolls royce de la boite à caca. Ca va turbiner sec, parce que Minouche le vaut bien.

Reste cette affreuse petit gueule de lémurien. J'ai essayé de lui apprendre le catmoonwalk, histoire qu'il puisse quand même emballer des gonzesses. Sans succès. Sauf le cul par terre, la merde au cul, là il y a plus de souci, le geste précis, Minouche glisse comme un robot sur le sol.

Minouche, au plaisir.