lundi 3 août 2009

Le syndrome "Audrey Godefroy"

Ce soir, j'aimerais vous présenter Audrey Godefroy, mon grand amour de quand j'étais petit.

Rien qu'à prononcer son prénom, les symptômes d'antan me rattrapent: mon ventre se noue, mes yeux scrutent mes pieds, et mes pieds veulent partir loin, loin, loin. Oui, quand je suis heureux, je veux partir en courant... alors je vais courir mais tapoter sur le clavier quand même.

J'ai atterri dans sa classe en CM1. La classe, dans tous les sens du terme; la salle qui regroupait une vingtaine de mioches qui apprenaient à rédiger et résoudre, mais surtout sa classe: ses longs cheveux bruns attachés en queue de cheval, ses yeux rieurs et sa grande timidité, tous les éléments de la "sse-cla". Je me souviens qu'elle avait des Nike aussi - eh oui, quand je regardais mes pieds, j'espionnais aussi les siens. Si ca se trouve, elle met des Stan maintenant...

J'ai des souvenirs très clairs d'elle, beaucoup moins du reste. Audrey, c'était un peu ma table de multiplication préférée, la table de 5. Toutes deux n'étaient pas très compliquées et avaient pourtant la capacité d'éloigner la monotonie. J'étais prêt à exceller en calcul mental.

CM1, puis CM2, je ne lui aurai jamais dit qu'elle me plaisait. Ni à elle, ni à personne d'ailleurs, c'était mon secret de mioche. C'est cela, le syndrome "Audrey Godefroy".
Encore que, il serait bien étonnant que ma mère n'ait jamais vu le "I love Audrey" écrit en énorme au dos de la photo de classe... en énorme, et en anglais s'il vous plait, j'éprouvais un amour internationational.

Parmi mes souvenirs, il y a cette séance de piscine, avec l'école je crois. Je la poussais dans l'eau quand elle était au bord, je la coulais quand elle nageait. C'est à l'âge là que le dicton "Qui aime bien, châtie bien" prend tout son sens.

Et puis hier soir, j'ai tapé son nom sur Facebk et, magie à base de http://, je l'ai retrouvée là où je l'avais laissée (tomber). Audrey nage toujours, dans une piscine à débordement de bonheur, avec son petit bout et son Papa-Mari.

Ca a brisé le coeur du gamin de 9 ans que j'ai été, et puis par la suite, ça a fait plaisir au jeune adulte que je suis. Et ce soir, je crève de tout savoir. Alors pour étancher ma curiosité, je vais vous laisser sur cette petite histoire dont je ne pensais pas parler ici, et je vais tenter de reprendre contact avec Audrey Godefroy.

Faîtes de beaux rêves...

4 Comments:

At 05 août, 2009 21:51, Anonymous Anonyme said...

oui une j ai pondu une théorie là dessus, je pense sérieuesement qu il va bientôt rester que des second choix pour les presques trentenaire que nous sommes! tous les anges du passé sont justement passés a autre chose! tu viens du coup d apporter une pierre a mon édifice, merci!

 
At 05 août, 2009 22:12, Blogger Jérôme said...

pas d'accord.

 
At 12 août, 2009 18:03, Blogger Unknown said...

Non attend le second round apres tous les divorces des casés trop tôt...qui envient leurs amis libres et coureurs de jupons...
Des bises de loin...
Claire

 
At 12 août, 2009 21:34, Blogger Jérôme said...

ouais ben pour le moment c'est gros vent.

 

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