Le photomaton n'est pas ton ami.

Aujourd'hui j'ai passé la journée à assister à une formation intitulée "Essential Skills for Managers". Mais je vous en reparlerai plus tard, ce week-end sûrement.

Parmi les participants, une collègue qui a rejoint la boîte récemment et qui avait, lors de notre première rencontre, suscité en moi une de ces grandes pensées masculines: "Mon dieu que tu es moche..."

Et croyez moi, il n' y a pas de doute la dessus, c'est kristallklar, je n'imagine pas un homme avoir une autre réaction au premier abord.

Puis vient le deuxième effet kisscool: Madame a du style. Difficile à décrire, c'est très visuel forcément, mais il remplit les 4 critères: simple, libre, inspiré, intemporel. Rien que ça.

Le style touche à une forme de génie, celui d'être constant dans la justesse du vêtement (et de l'accessoire), et aussi celui de brouiller la mode à zigzaguer librement d'un code à un autre, où le bon goût restera la seule limite qui n'aura jamais été franchie. Il est immatériel alors qu'on parle de fringues. C'est prodigieux.

Et ça me rappelle la fois où j'étais tombé sur le témoignage d'une femme lors d'une radio libre: "voilà, mon mec et moi on s'est marié il y a pas longtemps, et je voulais juste dire que je le trouvais moche. Mais en fait, il me plait... ouais, il me plait bien même".

Etre moche et plaire, ca paraît tellement contradictoire en 2009 que ca tient de la fable. Et la morale dans tout ça? Ben je vais me marier avec une moche je crois.