vendredi 22 juin 2007

Chapitre 1: Les Daft à Bercy


Ambiance intimiste pour concert privé. J'aime autant vous dire que ceux qui n'avaient pas leur carton d'invitation à 38 euros ne pouvaient qu'espérer entendre les boites à rythme de dehors. Intimiste car il y avait les Daft, Amandine, Paul, Fix et moi... le reste compte pour du beurre pourri.


C'est debout, dans la fosse et bien face à la scène, histoire d'être au coeur de l'ambiance, que nous attendions avec hâte le début du spectacle. Et je pèse le sens de ce dernier mot.

Première partie de merde. Entracte de merde. Au moins, ça nous laisse le temps de se raconter nos histoires.

Puis. Enfin. Les lumières s'éteignent, l'intro commence: la même qu'aux Eurockéennes de Belfort l'année dernière. Pas grave car autre salle, autre public, autre ambiance, laissons nous surprendre.

Plongés dans le noir, une ombre au tableau apparaît pourtant rapidement. Posé devant nous, un bonhomme qui a gentillement décidé de me pourrir le spectacle. Il faut dire qu'il avait un problème à gérer ce soir. S'il restait planté là devant nous, dans la fosse, du haut de son mètre soixante, sur ses deux pieds, du 38 je suppose, il se sentirait bien seul après le concert, quand ses amis s'écriraient "t'as vu la pyramide, trop bien!", ou "leurs casques, ça le faisait trop!", ou encore "les lumières, mes enfants, ce jeu de lumières!".

Qu'aurait-il dit lui? La vérité? "Ben moi j'ai rien vu... mais rien du tout!", ou pourquoi pas "Dis Bruno, j'ai eu le temps de mater ta copine, elle est vraiment bonne!". Si je le rejoins sur ce jugement, ça manque de classe, on est d'accord.


Dans ces cas-là, il est essentiel de se donner une contenance, et si tout le monde s'éclate, lui va essayer de "faire genre". Alors il a d'abord levé les bras comme tout le monde. Quand on les a baissés, lui les a gardés en l'air. Pour "faire genre". On a sauté, il a sauté. On s'est mis à danser, il a continué à sauter, les bras en l'air. Toujours pour "faire genre". En plus il était dangereux puisqu'il ne sautait pas sur place mais un peu en avant, puis en arrière, un peu à gauche, un peu a droite. Une esquive, deux esquives... mais sortez-le!! Va voir à la Pyramide du Louvre si les Daft n'y sont pas.

Pour en revenir au concert en lui-même, rien de fondamentalement différent par rapport aux Eurockéennes, si ce n'est le rappel. Mais quel rappel putain. Les Daft sortent de scène après une acclamation des familles, le public restent plongé dans le noir, tous les portables sont allumés, et ils reviennent, vêtus d'une combinaison faites de néons ne laissant deviner que les contours de leurs membres. Ca rappelait Tron. Et parce que les images parleront mieux que moi, voilà pour vous. Daft is alive.


L'intro



Un bout du concert



Le rappel





1 Comments:

At 23 juin, 2007 01:14, Anonymous Anonyme said...

Merci de m'avoir offert ces minutes de rêves par téléphone interposé.
J'y serais le 6 Juillet.
A moi la communion.

 

Enregistrer un commentaire

<< Home

<