Vu à la télé

Ça avait commencé gentillement avec "How I met your mother". Une bande de potes, des histoires bien ficelées, du gag, une série qui se regarde comme on peut gober un flamby: d'un trait.



Les premiers symptomes inquiétants sont apparus avec Gossip Girl: de jeunes ados pétés de tunes grâce à Daddy, vivant dans l'Upper East Side de New York, en train de se pourrir la vie mutuellement. Dallas en High School. Privée, l'école, of course. Mais j'ai regardé.




Phase 2 de la maladie. Je viens de commencer à mater la saison 1 de "The Hills". Une série diffusée sur la chaîne musicale qui ne passe pas de clip: MeuTeuVeuuuuuuh.



Là c'est bien pire: que des meufs à Los Angeles qui veulent bosser dans la mode/les public relations et qui se demandent quand Brian va les inviter au resto, pourquoi Jason a pris son Hummer ce soir et pas sa Benz cabriolet, comment elles vont s'habiller demain, dans quelle mesure... Non. Elles ne se posent pas de question qui commence par "dans quelle mesure".

Pourtant je regarde. Sans broncher, je commence à enfiler les épisodes. J'ai 3 saisons à mater, l'été sera chaud, l'été sera chaud.