samedi 10 janvier 2009

Réflexion(s) sur le bouc

Le bouc m'interpelle. Je ne sais pas d'où ça vient, de quand ça date et qui l'a porté en premier. Mais en fait je m'en fous, je m'intéresse plutôt au cas de ceux qui le perpétuent. Ce qui suit est un postulat personnel, alors n'attendez ni raisonnement ni illustration par l'exemple.




1. L'élément du suiveur
Le bouc traduit pour moi un trait de caractère: on est un suiveur. J'imagine mal que chaque nouveau porteur de bouc "réinvente" la chose, il s'agit là plus de reproduire quelque chose de vu sur quelqu'un d'autre. Alors on a des variantes dans le bouc qui est très sensible aux effets de mode, ce qui est assez étonnant d'ailleurs, c'est qu'il y survive à la mode : il y a toujours un bouc qui pousse quelque part. C'est ainsi que les porteurs de bouc se succèdent et traversent l'Histoire, ils se passent le flambeau, car un suiveur suit et est suivi.
Et ce n'est pas grave d'être un suiveur hein, n'y voyez là aucun jugement négatif, parfois mieux vaut suivre qu'être pionnier.





2. Le regard sur les autres
J'envisage les choses de cette façon: le futur schnurbatu croise le déjà schnurbartu et se dit "Tiens, c'est sympa ça"... Un homme qui mate un homme, j'entends un air de Mecano dans ma tête juste là, maintenant. Bref, à la vision de la chose suivent un jugement esthétique et une prise de décision: "j'en veux un aussi... je veux mon bouc!". Oui, le porteur du bouc nous mate tous et nous juge, il est attentif à son entourage, alors tirez en les bonnes conclusions: prenez soin de vous, il prendra soin de lui. Le Schnurbartu devrait être reconnu d'utilité publique.




3. Le regard des autres sur soi
Prenez soin de vos Schnurbartus donc, d'autant plus que s'ils nous observent, ils sont sensibles à notre regard. Vous remarquerez que les boucs ne se dévoilent que les lundis, et que les 2 jours qui précèdent -notamment le dimanche de merde- se passent essentiellement devant la glace pour juger sur pièce, la salle de bain devient l'espace d'un week-end un Guantanamo carrelé en bleu avec rideau de douche: le Schnurbartu ne se risquera sûrement pas à être la risée du bureau le lundi matin. Un bouc le lundi, c'est un cahier des charges complexe qui aura été complété le week-end.


Nous sommes samedi, je bois mon thé en pensant à ces milliers de petits boucs naissants dont beaucoup ne verront pourtant pas la couleur du lundi. Assurément, le bouc m'interpelle.

4 Comments:

At 10 janvier, 2009 20:54, Anonymous Anonyme said...

Et que penses-tu du "combo" bouc+manches relevées jusqu'au coudes ?

Est-ce :
1- une manière de montrer sa virilité par tous les moyens (polis + gros avant-bras)
2- un passeport pour le monde de l'emploi (sans bouc, impossible d'intégrer la dynamique équipe Déméco Italie !!!)
3- un style comme un autre ... hélas !

 
At 10 janvier, 2009 20:57, Anonymous Anonyme said...

NB: merci de lire "poils + gros avant-bras" !

La notion de politesse a nullement sa place dans ce billet

... bien au contraire, il s'agit plutôt d'un cocktail de private joke et de langue de pute !

 
At 11 janvier, 2009 02:50, Blogger Jérôme said...

Surtout de langue de vipère... ce qui est toujours bienvenu sur ce blog.

 
At 13 janvier, 2009 10:51, Anonymous Anonyme said...

ben moi je dois être different car moi le soucie esthétique et de copie ne passait quand 2 eme plans, je ne dit pas le bouc c est pas de la copie certe mais moi j ai d aborb vu le côté pratique de la chose, on gagne du temps en ce rasant et je ne passais plus sur mon menton partie que je déteste raser! en plus c est appaisant de ce le caressé donc que des aventages!mais les filles n aime pas ça!

 

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