Dans le tgv => Richtung Paris

Le tgv à 18h00 un 24 decembre, c'est nul: pas moyen de voir le paysage defiler, les vitres ne reflechiront que la tete de ma voisine, 50 ans et un kaba(sutra) Auchan surement plein de cadeaux pour ses proches... A priori, elle s'appelle Jeanine. Comme ca, c'est tout.

A ma gauche, de l'autre cote du couloir, une black dont la grosse valise a deja cotoye les tapis roulants de CDG au vu du bracelet sur la poignee en plastoc tout moche. Sa grosse valise traine dans le passage. En voulant bien faire, elle l'a tirée contre l'accoudoir de son siege. Du coup tout le monde contourne l'obstacle en tapant dans mon bras gauche. Elle revise son code: "et bien je te souhaite 6 fautes pour Noel cocotte!"

Dans le wagon, meme pas une de ces filles dont je peux tomber amoureux le temps du voyage - appelle moi le gitan de l'amour-, histoire de se taper 2 ou 3 regards genants pour ensuite lui dire -dans ma tete- que je l'aime -en regardant ses pieds cette fois-ci- evidemment, le port de ballerines à ce stade est eliminatoire...

Si Noël ne me déprimait pas tant, je conclurais avec un "Jeanine n'a pas d'alliance, je passe à l'attaque". Mais Noël me déprime et Jeanine a payé 50 euros pour rejoindre Paris en paix, alors je la joue service public minimum: joyeux Noel chers lecteurs.