Ballade parisienne

"Nicolas, avec 3 voix contre vous, vous êtes le maillon faible!"

Temps humide pour température agréable, il était 19h passées de quelques minutes dans la Rue de l'Université lorsque la voix de Laurence B. retentit dans la rue, profitant dune fenêtre entrouverte. Comment? On regarde Le Maillon Faible dans le 7ème arrondissement de Paris? Incroyable!

Petite ballade dans ce joli quartier: derrière moi les Invalides, devant moi la Tour Eiffel. La rue est presque déserte... mais sont-ils donc tous devant tf1? Pas les éboueurs. Scène incroyable: leur camion brille, il sentait presque bon et seulement 2 éboueurs pour un camion. Ils courent, ils saisissent, ils poussent, ils vident, ils remettent en place.

Un type arrive en face de moi, il est au téléphone, il parle fort... ah non pardon, il parle espagnol.

Un tailleur au coin de la rue. Un grand black en sort et dépose ses achats dans sa grosse Mercedes. Je mate les costards en vitrine: joli coupe, 3 boutons, épaules taillées, la taille ceintrée et les manches ajustées. Que faire? Laisser trainer mes gros doigts sur la vitrine pour croire un instant que je vais pouvoir les toucher ou baver. Ma mère m'a bien élevé. Donc je bave.

Je poursuis ma ballade quand surgit une brune typée "rue de l"université" justement. Toute jolie, classieuse, charmante donc et puis forcément intelligente parce qu'il n'y avait pas de raison qu'elle soit stupide. Un regard, deux sourires, on se croise, ma vie défile, je suis amoureux, je l'ignore, elle m'ignore... hors de question de se retourner, on se quitte, je la plaque sans qu'elle le sache. La vie amoureuse en mode "Urban Solo Loose", j'adore.