Une collègue s'en va, un pompier s'en vient
Quelques jours maintenant que je cherche quelque chose de constructif à dire, écrire, taper...
Bilan: rien à dire, écrire, taper...
2 anecdotes quand même:
Tout d'abord, ma collègue allemande nous a quitté l'autre soir, le temps de dire "Tschuess" et elle était déjà partie sans nous calculer. C'était mercredi dernier et quelque part on assistait au remake des adieux télévisés de Giscard, le discours en moins. Ne restait donc que cette longue marche solitaire entre son bureau et la porte de sortie, dans un silence beaucoup plus religieux que les pensées qui traversaient nos esprits: "Tu vas pas me manquer salope!", "Elle était quite sexy quand même" ou, à l'inverse, "Paye ton gros cul!*"...
Deuxième anecdote. "Va te faire cuire le cul!"... voilà ce que j'aurais du dire à ce pompier qui m'a vendu son calendrier pour l'année prochaine. Ca respire la joie et me redonne foi en l'échelle et autres estafettes rouges: vivement le mois d'Août que je puisse contempler quotidiennement cette désincarcération de ce qui semble avoir été un corps, coincé dans ce qui semble avoir été une voiture. Et ce pompier au regard blasé qui tient une perfusion à la main, que du bonheur.
Il va me falloir une décennie pour me remettre de Miss Septembre.
*offre soumise à conditions et valable dans la limite des stocks disponibles.
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