vendredi 22 juin 2007

Chapitre 2: Rome - Avé Cizar!

Tout commence par un lever à 4h00 du matin. Je le savais bien que les vacances, c'est de l'arnaque.

On se frotte les yeux et on fait place à la réaction en chaîne du vacancier: taxi chinois, aéroport, café & croissant, avion qui vole et soleil.

Rhum! Nous voilà! Ah non, c'est pas ca :-/
Rome! Bienvenuti a tutti.


Je vais éviter l'écueil du roman photo si vous le voulez bien, ca deviendrait très vite aussi chiant qu'une soirée diapos chez des amis; et puis il n'y aurait aucun fil conducteur dans le récit. Un peu comme Rome finalement, où tout part dans tous les sens. J'hallucine toujours sur la non cohérence architecturale du centre ville. Aucune ligne directrice, à tel point que tu te trouves à un carrefour et tu vas voir aux quatres coins de l'intersection des bâtiments totalement différents l'un de l'autre. Je sais, tout le monde doit s'en foutre, mais ça me marque ce genre de truc, je me sens perdu. Parfait pour les vacances.

Je pourrais maintenant claquer 40 clichés de monuments mais les photos sur Google image sont tellement mieux. Et puis j'en ai pas pris 40. J'en recense 9, en comptant les flous. Nouveau record personnel ceci dit.

On a beaucoup marché mais les terrasses baignées de soleil nous attiraient beaucoup. Les passants en ont pris plein la gueule, les passantes m'en ont mis plein la vue. Spéciale dédicace à la ragazza "belle de profil, moche de face". Un peu à l'image de la non cohérence architecturale de Rome. Oui, car après 10 minutes à mater (sans honte, aucune), elle jeta un regard vers notre table. Barre de rire. "Euh, c'est moi où les 2 yeux se chevauchent?". Décidemment, ces personnages de Comedia dell'arte nous surprendront toujours. Prochaine victime, où es-tu?

Le mythe de l'italien peinard n'est pas volé. Ca peut raler parfois mais rien à voir avec la tension latente que l'on peut ressentir à Paris. Dans les transports, la rue, les restos, en terrasse, pas de stress en vue. Très fashion les italiens, beaucoup trop lookés. Au passage, petite vidéo de l'escalier Louis Vuitton.



Pour info j'ai coupé la vidéo et dans la minute qui suit, on a croisé Almodovar, l'homme qui sait parler au femme par le biais de films pourris. Spéciale dédicace à ma soeur donc.

Mais finissons par le plus marquant du week-end je pense: le parc hôtelier qu'offre Rome à ses touristes. Evidemment, nous avons pris le meilleur, la crème de la crème d'expresso: j'ai nommé l'Hotel D'Amico, très vite renommé "L'hôtel des Amis". Car on trouve vite ses marques.

Tout commence par un plan évidemment: le voilà. Un Raiders à celui qui trouve l'hôtel en moins de 2 secondes...


Marre des spas, bars, salle de musculation, terrasse avec vue sur le centre... Vive la vue sur la fête foraine, le périphérique, les lignes de train et tramway, les approches d'avion sur l'aéroport. Là je peux vous dire que vous goûtez à l'Italie, la vraie, celle des pâtes qui collent au fond de la casserole et du vin qui chauffe au soleil plutôt que d'être peinard à la cave.

Soucieux d'apporter une prestation top qualité à ses clients, la direction de l'hôtel offre de la dolce vita:
- l'isolation des fenêtres à la pâte à pizza
- la télé fixé au plafond avec ceinture de sécurité automobile
- la télé qui ne marche pas (prévoir supplément pour la télécommande)
- l'orientation plein Est
- l'orientation plein Sud
- l'orientation plein Ouest
- l'orientation plein soleil de plomb
- les rideaux jaunes et fins

Allez, une petite vidéo prise de la chambre, sans grand intérêt mais pour le souvenir.

PS: Tutti quanti, grosso modo, a fortiuri, campari, subito, martini rosso, panini, una birra a la spremuta. Ouf ça soulage!


1 Comments:

At 25 juin, 2007 01:05, Anonymous Anonyme said...

Bonne grosse poilade en revoyant cette video !

Polo, merci encore: ça va nous faire des souvenirs pour la vie !

Je suis vraiment heureux de vous avoir offert ces 2 nuits magiques, mes amis !

 

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