Choux, hiboux, cailloux, ...

En sortant du boulot ce soir, il faisait sombre déjà, bien que le ciel soit complètement découvert. Il faisait pile-poil la bonne température, celle où tu as chaud et pourtant un petit frisson te parcoure le corps.
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Non, ceci n'est pas un billet sur la météo.
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Je parlais donc de ce petit frisson agréable. C'est celui que l'on ressent le week-end généralement, quand on met son plus beau short pour ce barbecue entre amis et que l'on prolonge le plaisir en terrasse. Ou dans les champs derrière, sur une botte de foin: bière main droite & chicha main gauche - et tant pis si la botte prend feu, nous brûlerons de plaisir ensemble.

C'est vrai on est bien dehors à l'orée du bois. Il est 20h30, l'apéro vient de finir, tu regardes en direction des arbres et là tu donnes un coup de coude à Bernard pour lui chuchoter "Hé! Regarde, il y a un lièvre au pied du buisson, regarde!". Évidemment, il n'y a rien.

A 22h00, c'est un cerf qui gambade, suivi à 23h25 par un grizzly: "Mais nan Roger! Je suis pas chasseur mais je fais encore la différence entre un ours des Pyrénnées et un grizzly! Et CA, c'est un grizzly! enculé va ". A minuit, apothéose, une licorne qui se fait courser par un vélociraptor. Complètement bourré, entre le barbecue et la chicha, je veux pas dire mais y en a qui cherche la merde...

Toujours est-il qu'avant que la Licorne et le Vélociraptor ne surgissent du bois, il y a l'heure du petit frisson donc, l'instant où mieux vaut sortir sa petite liquette. Et la soirée continue, on est bien là, pas vrai?

C'est peu de temps après le frisson que vient la phrase la plus con du monde mais qui s'associe parfaitement à ce moment de bonheur simple:

"Putain... j'ai froid aux genoux moi."

Aaaah, elle est belle cette phrase. Parce que oui on a froid aux genoux, mais les genoux on s'en fout! On picole trop, on fume à gogo et on incite André à aller chercher son fusil de chasse, parce que putain, il a beau être 2 heures du matin les gars
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ON VA SE LE FAIRE CE VELOCIRAPTOR!