samedi 29 avril 2006

Sacrée journée

Putain si j'ai pas choppé un kyste aujourd'hui...

jeudi 27 avril 2006

C'est en train de changer

Il souffle comme un vent de renouveau dans ma vie, je me remets à faire des projets.

J'aurais du voir arriver le truc il y a quelques semaines déjà: un matin, sur un coup de tête ou presque, je me suis inscrit sur les listes électorales... le truc de fou quoi!

Mais c'est l'autre jour que ça a vraiment basculé. Je me rends chez Carouf pour faire quelques courses et v'la-t-il pas que je prends un caddie... Depuis que je suis ici, et même depuis toujours me semble-t-il, je n'ai jamais pris une seule fois un caddie pour faire mes courses. Un geste anodin pour certains, une lutte de plusieurs années pour moi.

Car le caddie est un véritable symbole social. Toutes les mères prennent un caddie au supermarché, elles achètent de quoi faire ripaille pendant une semaine au minimum: elles anticipent, elles calculent, elles analysent les manques et y remédient par la mise en place d'une politique d'approvisionnement basée sur la gestion des stocks. Le caddie devient alors le symbole d'une vie réglée comme une montre suisse.

Perso je me trouve habituellement plus proche du modèle étudiant, ma politique d'approvisionnement est de type "flux tendus", mais alors méga tendus, c'est du just-in-time [NdB:Mouahaha le mot anglais qui claque]. On a tous déjà vu ces étudiants, les cheveux encore ébouriffés de la soirée open bar de la veille, prendre une boite de thon avec 2 tranches de pain de mie au Super U du coin, sous prétexte que "le sandwich au thon, c'est trop bon!". Ils en oublieront pourtant bien vite le goût une fois qu'ils quitteront la vie étudiante. Le sandwich au thon, à l'inverse du caddie, est le symbole d'une vie décousue.

J'appartiens depuis peu à une race à peine plus évoluée, moins étudiant mais pas encore maman, puisqu'il m'arrive fréquemment de prendre un petit panier en plastique à l'entrée du magasin... parce qu'en achetant un pack de bière ou de cola, ça prend déjà une main entière. Je suis aussi passé du mode sandwich au mode "pâtes & rice".

Et c'est là que je me prends à nouveau en train de faire des projets puisque j'ai franchi un cap énorme : j'ai pé-cho de la semoule!! Un grand pas pour Jérôme, un petit pas pour... ouais ben un grand pas pour Jérôme et basta! [NdB: petit mot italien, bien placé, ni vu, ni connu, je tiens la forme internationale ce soir].

Bon, le paquet de semoule n'est pas encore ouvert, sûrement par peur d'aller trop vite en besogne, mais ça ne saurait tarder.

Quels seront les prochains pas me menant vers cette autre vie? Du blé après la semoule? Une caravane pour la twingomobile? Le string à la place du boxer?

Au secours, j'ai le vertige.

mercredi 26 avril 2006

Brèves de comptoir

"on boit ou on rentre?"

Jay, chez Ikea, pour une superbe imitation du pilier de bar.

mercredi 19 avril 2006

Chercheur de temps

Plusieurs mois déjà que je ne compte plus mes heures: heures de sommeil, heures de fête, heures de boulot, heures de déprime, heures de pas sommeil, heures de glande, heures de ménage, heures d'euphorie, heures de réflexion...

Il était temps de refaire battre un rythme régulier dans ma ch'tite vie. J'avais donc pensé à un truc à bracelet qui comptera sagement jusqu'à 60 avant d'avancer d'un cran... oui, une montre, c'est ca!

Le déclic a été provoqué par Fix [Note du Blogger: François-Xavier est un SSF, un "Sans Surnom Fixe", d'où des changements intempestifs de son nom d'un moment à l'autre].

Je disais donc, Flipsme [NdB: voilà l'illustration de la note précédente] m'a envoyé il y a quelques semaines ce que j'appelerai le "catalogue du joli crime". Mode d'emploi: on ouvre, on regarde, on se dit que c'est beau mais que "non, c'est pas pour moi"... et on achète évidemment.

Me voici donc muni de l'accessoire à mesurer le temps qui file... Où ca? je ne sais pas mais tu ne devrais pas poser des questions aussi connes. C'est un blog, pas une conférence sur Sartre alors tu cesses!

Ma vie refait tic tac et c'est très bizarre... Finsq, merci et à charge de revanche!

Alors la Baume... c'est fait...

lundi 17 avril 2006

J'ai tout plaqué!

allez! marre de vivre seul dans mon appart, j'ai tout plaqué pour rejoindre une colocation!!

Comme l'ambiance y est très studieuse, vous comprendrez, chers amis, que je ne pourrai plus organiser d'apéro ou de soirées, j'en suis désolé.

Vous me manquez déjà. Ici, la vie s'annonce dure, très dure...

Mais quel brigand ce Matisse!

Samedi soir, on a commencé à parler de Matisse entre amis... oui, on peut parler peinture un samedi soir, il n'y a pas de honte!

La honte justement, c'est Matisse qui doit la connaître! J'évoquais lors de la discussion une "oeuvre" qu'il a laissée derrière lui, une belle casserole selon moi: son autoportrait de 1945. Voici la bête:



Pour éviter tout malentendu, situons les faits: lorsque Matisse dessine cet autoportrait, il n'a pas 10 ans et une moustache précoce comme certains, moi y compris, pourraient le penser. Non, ce vieux brigand a 76 ans, toutes ses dents et jouit, de son vivant, de la reconnaissance de ses pairs, fait assez rare dans ce milieu... Mais que diable lui a-t-il pris? Pourquoi ne pas laisser ce portrait quelconque derrière l'armoire à gouache de son atelier?

J'entends déjà certaines voix s'élever: "Mais voyons Jérôme, il faut voir plus loin que le dessin, il ya un message à lire derrière tout ça!".

Sous prétexte que Matisse est doué, est-il obligatoire de trouver du génie dans un tableau raté? Je ne pense pas. Après tout, le talent, c'est aussi savoir se censurer quand on a été mauvais.

Ceci est une croûte, Matisse ou pas!



Ô joie, ce premier billet peut être directement rangé dans la catégorie "culture", qui l'eut cru... moi pas. A ce sujet, j'ai découvert qu'on ne peut pas créer de catégories, donc on oublie l'idée évoquée dans le premier post, ce blog sera un gros bordel!

jeudi 13 avril 2006

Allez, c'est ti-par!

Je me mouille la nuque, je ressers l'élastique de mon slip de bain et je me jette à l'eau les yeux grands ouverts: que la chute soit la plus longue possible...

Au programme: des idées, des questions, des anecdotes, de la merde, des réponses, un blog.

Plusieurs rubriques pour ne pas perdre le fil:
- "Ca... c'est fait..." ou mes expériences quotidiennes
- "J'applaudis du bout des doigts", la boite à compliments ouverte, je balance mes coups de coeur
- "Comment ca se fait?", l'inconscience, l'ignorance ou le doute... des questions dans tous les sens
- "J'pense que", car ici, je suis chez moi donc je donne mon avis
- "Culture", ca va être dur à remplir comme rubrique mais j'y travaillerai.

Ne vous attendez pas à des billets quotidiens, je ne m'impose aucun rythme.

Chers amis, chutons ensemble!

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