dimanche 29 juillet 2007

J'ai mangé à la carte.

Mon entretien de milieu d'année a eu lieu et j'en retire beaucoup de négatif.

Je savais que superviser une équipe, c'était s'exposer à la critique. Et pour le coup, je suis servi: entrée, plat principal, fromage, dessert, vin rouge à volonté. Et Monsieur reprendra évidemment du rab, c'est offert par les collègues. J'ai du mal à digérer et il me reste ce fâcheux arrière-goût d'attaque personnelle.


C'était un peu le blues depuis. Mais Samedi, les 2 minutes de conseil de l'ami Fix ont sonné le glas du coup de blues. Un vrai sage ce bonhomme, excepté le vendredi entre 1h et 2h du matin. Là c'est plutôt un diablotin.

Et puisqu'après le blues, il y eut la Soul: James, let's dance!

vendredi 27 juillet 2007

Air en concert

Concert de Air hier soir à l'Abbaye de Neumünster, au Luxembourg. J'avais trouvé un titre digne des jeux de mots de L'Equipe pour ce billet, avant même de voir le concert:

"Intairminable"

J'imaginais un truc chiant, qui dure 3 plombes, où tu regardes ta montre toutes les 10 minutes en te demandant s'il vaut pas mieux rentrer chez toi. J'étais à côté de la plaque.

Bon, le premier quart d'heure est dur. Rythme lent, mélodie monotone. Mais à Versailles apparement, quand tu te perds, il y a toujours quelqu'un qui te prend par la main et qui t'emmène en ballade. Tu n'es plus perdu mais égaré. Nuance. Bienvenue à Versailles, bienvenue chez Air.

Le rythme va crescendo, sans atteindre des sommets hein, mais le vocoder et les synthés font le reste. C'est parti, on est bien.








mardi 24 juillet 2007

L'hololocauste

Il y a des fautes de frappe comme ca...

lundi 23 juillet 2007

Brèves de comptoir

"Non c'est bon, retourne plutôt toucher tes potes."

Amandine, ou comment calmer Paul

jeudi 19 juillet 2007

Taf, tension et génétique

Il est 17 heures, je coupe mon PC. Je me lève, je regarde par la fenêtre s'il fait beau. Puis je me rassois et rallume le PC. Oui, là où je travaille, quand on coupe le PC à 17 heures, c'est parce que la mémoire vive est saturée. C'est le premier des 3 symptômes à apparaître lorsque ça monte en pression au boulot.

Le deuxième symptôme est collectif: à 2 minimum mais sans limite de particpants, j'ai nommé l' "engueulade"! On peut bien s'entendre, se foutre ensemble de la gueule des autres équipes, il y a un moment où le stress, c'est comme un grand bras qui envoie valser d'un geste les bons moments passés pour ne laisser que les tensions et chamailleries. A vif.
J'ai donc eu aujourd'hui ma première prise de tête avec un collègue. Putain que ça fait bizarre. Les critiques ont fusé, j'ai rétorqué, il s'est énervé, il est parti, je suis resté. Ma chef aura assisté à la scène sans broncher et ne m'adressera la parole que 20 minutes plus tard. Elle a commencé avec une question inutile évidemment, mais il s'agissait de tâter le terrain. Deuxième round demain matin je suppose.

Un peu plus tard, j'ai éteint le pc, définitivement, et je suis rentré chez moi, à fond de 5ème, le volume de la radio au taquet... Non, en fait je suis rentré au ralenti, fenêtres ouvertes, le vent s'engouffrant dans la voiture en guise de bruit de fond. J'ai appelé ma mère pour lui dire que j'ai du heriter de sa tenacité et puis des problèmes de machoires de mon père. Quand je suis tendu, elles me font mal. Le troisième symptôme...


lundi 16 juillet 2007

Ca "supervise" froidement



Ma chef m'a proposé l'autre jour de participer aux entretiens de milieu d'année. Il s'agit de faire le point individuellement avec chaque membre de l'équipe: ce qui va, ce qui coince, etc.


Ca fleurait bon l'expérience inédite mais ce soir, avant de partir, j'explique à ma chef que ne pas y prendre part serait la possibilité pour chacun d'entre eux de lui dire ce qu'ils pensent de moi. "Ah mais non! ca c'est déjà fait! Tu as 5 minutes? J'te raconte."

"Depuis ton retour de vacances, Lui pense que tu trouves qu'il travaille mal mais il sait pas pourquoi, Elle pense que l'ambiance dans l'équipe a changée, que tu es "en concurrence" avec les membres de l'équipe." Une phrase, sans détour de ma chef (elle vaut de l'or, que dis je, elle vaut de l'euro fort à 1.5 dollar), et mon monde - professionnel - s'écroule. "Je pense te connaître un peu, je sais que ce n'est pas ça mais plutôt la pression et peut-être aussi des soucis à côté du boulot."

Oui, il y a une grosse spéculation de l'équipe sur mes allers/retours parisiens, ils misent sur une histoire de genre copine/rupture, toute une histoire, tout un blog même.

Bref, encore une fois retentit ce qui devient le refrain de ma vie ces derniers temps: je suis froid comme un glaçon. Merde alors.

Examen comportemental en cours. Ok je parle pas beaucoup de moi, je me plains pas quand ca va moins bien et préfère privilégier une attitude silencieuse. Je ne sais pas réfléchir et être joyeux, drôle, accueillant, ouvert. Donc je réfléchis et j'écoute, je trouvais ca déjà pas mal. Insuffisant dorénavant.

Toujours est-il que si un glaçon ça se dérobe quand on essaie de le saisir, il ne faut pas oublier que ca s'avère rafraichissant quand la vie ressemble à un verre de whisky-coca tiède. "Et toc!" comme aurait dit Tourette.


Reuters et son théorème

J'annonce.

Je vérifie.


J'en conclus.

Brèves de comptoir

"Là si je m'en sors, j'arrête les conneries"

Seb, ou quand le "mojo" rencontre la sagesse

samedi 14 juillet 2007

14 juillet

Ce matin, j'ai entendu au loin des notes de marches militaires. J'ai cru comprendre que ça gonflait pas mal de monde, moi, ça me donne toujours des frissons.

Père militaire oblige, j'ai du assister depuis tout petit à des défilés, passe/prise d'armes, remises de médaille. Je ne sortais de mes pensées qu'au moment où la musique militaire retentissait. Comme un glaçon qui glisse le long du dos.

Pour peu que le soleil cogne, l'insolation devenait le deuxième moment immanquable. Un verre de Badoit glaçée à la main, je guette depuis le chapiteau dressé pour l'occasion les troupes qui, elles, ne sont pas épargnées. Les premiers militaires montrent des signes de faiblesse: des hochements de tête pour détendre les muscles du cou, de discrets "talons-pointes" pour desengourdir les jambes, des poings qui se serrent et desserrent de temps à autre. Et j'imagine que les orteils ne tenaient pas en place dans les rangers fraîchement cirées.

Soudain, un soldat vacille. Nous y voilà: il met un genou à terre, le bitume brûlant l'oblige à se redresser, son sang ne fait qu'un tour, sa tension chute... lui avec. La civière arrive.

C'est à ce moment que, du haut de mes vertigineuses 12 années d'expérience de la vie, je pose mon verre et dis: "et ben... elle est belle l'armée française!"

Allons Enfants de la Patr-i-ieeuh...

lundi 9 juillet 2007

Du son

"Salzzzzburrrr! C'estzzzzz Finzzxxxxxwwwww! hhhhhhaaaaaazz va bienchhhhh?"
"Schhhhhalllllwwwww! Plutot zzzzzbieuunnnnn, et toi?"

A chaque fois que Fix m'appelle en rentrant du taf, j'ai l'impression de parler au premier fonctionnaire de l'Ortf, de virée en Pologne avec son camion studio... Pourtant, à chaque fois, on se parle au moins 20 minutes avant de se résigner: "xxxxwwwwwaaaaaa coupzzzzzer, zzze schte rappzzzzellehhhh plunnnqqq tard! Ciaozzzz!" Drôle.

Bon je vous passe les détails de la discussion et n'insistez pas, je ne reviendrais pas sur ces rites étranges qu'ils pratiquent avec ces collègues de boulot!! Enfin, si vous insistez... peut-être que... ;)

Hier c'était "Concert" alors je vous colle quelques vidéos des Chemical Brothers qui étaient de passage dans la région. L'intro "full tapage" comme dirait Bibi, l'incontournable "hey boy hey girl" puis, la touche finale, un petit morceau de "flûte piano" en live sur du big beat. Excellent!







dimanche 8 juillet 2007

Une page de pub

jeudi 5 juillet 2007

Mes mémoires seront courts

Je me lève du canapé, subitement. Je sprinte jusqu'à la cuisine. Arrivé devant l'évier, je me bloque. Et là je me dis: "Putain, mais qu'est-ce que tu es venu faire ici?"

... réflexion ... ... ... .... aucune idée.

Je fais demi-tour et retourne vers le canapé, en marchant, sans comprendre ce que je viens de faire.

Depuis je rigole. Bienvenue chez le fou.

dimanche 1 juillet 2007

Zone de haute pression

Vendredi, la Loi a dit: "Et bien tu vas lui mettre un coup de pression, c'est ton rôle de superviseur." La Loi au boulot, c'est ma chef. Je kiffe la loi. Et mon job aussi, qui me permet de toucher au management. Du bout d'un seul doigt certes, mais c'est déjà génial.

Bon, la situation est plutôt simple: un membre de l'équipe est plutôt très déconcentré depuis un mois, il enchaîne les erreurs. Ayant moi aussi taté Murphy et sa loi (pas ma chef hein! j'aurais bien aimé!), je lui ai gentillement fait remarquer il y a deux semaines qu'il fallait qu'il se ressaisisse. Sans succès.

D'où l'intervention de ma chef: "Et bien tu vas lui mettre un coup de pression, c'est ton rôle de superviseur." Cette phrase va me rester un moment je crois.

Ok... comment on fait? C'est dans le Robert? le Kotler? le Bescherelle peut-être? Non. Alors ce sera "à l'arrache".

J'ai tout mis de côté: les déjeuners à la cantine, les discussions foot, les blagues...

C'est ti-par. Je commence, à l'arrache donc, puis finalement le mélange "avertissement, argumentation et sanction latente" termine par donner un discours plus cohérent qu'espéré mais plus dur que prévu. On m'a dit il y a pas longtemps: "Jérôme, tu peux être froid, mais d'une force, je te jure que quand on te connait pas, ça calme". Une autre phrase qui résonne encore. Je crois que j'ai enfin capté cette idée.

Bilan: on a retrouvé un équipier prompt et précis, efficace quoi. Reste à voir ce que ça va donner dans les prochains jours. Et je retiendrai la seule phrase que ma chef a prononcée, à la fin de l'entretien: "J'aimerai garder une certaine stabilité dans l'équipe. On vient de se séparer d'une pesonne, ca serait dommage d'en perdre une deuxième!". Mais quelle tueuse celle-là!

Grrrrrrrrr

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