dimanche 27 décembre 2009

Sous mon sapin ce matin

J'ai reçu mon premier cadeau de Noël ce matin, en ouvrant ma inbox:

"Enlarge your penis for free"

Sans faute d'orthographe, c'est passé au travers de l'anti-spam... un miracle (de Noël).


vendredi 25 décembre 2009

Laissons la générosité sous le sapin.

Je viens de tomber par hasard sur la liste des intervenants de la prochaine convention "TED", quelque part en Fevrier 2010. Pour ceux qui ne connaissent pas => ted.com (et je vous conseille l'intervention de Philippe Starck, c'est très drôle).

Je note d'abord la participation de Jamie Oliver, le seul anglais qui puisse me donner envie de cuisiner, et je ne sais pas trop de quoi il va parler, la malnutrition dans les pays developpés peut-être, ou encore l'alcoolisme chez les britanniques. À moins que la convention ne l'oblige à ne pas enfoncer des portes (grandes) ouvertes.

Et Bill Gates. Qui est Bill Gates? Le fondateur de Microsoft, me dis-je. Mais je ne suis plus à la page apparement, puisque sur la liste des participants, Bill porte le titre honorifique de "Philantropist".

Après tout, pourquoi pas: quand on a autant de qualités que le bonhomme, on peut prétendre révolutionner le monde 2 fois dans une meme vie en restant tout à fait honnête avec les autres et lucide sur ses propres capacités.  Microsoft aura été sa première révolution, quant à son goût pour l'Homme, s'il est acquis, la démarche est en cours. (et peut-elle toucher à une fin? N'est ce pas là une histoire sans fin, sans le dragon blanc certes) 

Mais "philanthrope", le mot me parait un peu biaisé. La philanthropie est un devoir: chacun se doit d'aimer l'Homme, dire l'inverse n'est que provocation, et agir à l'inverse vaut prison ou internement à l'asile... Et Bill Gates avait-t-il le devoir de créer sa fondation pour venir apporter son aide? Non. Il avait par contre le droit d'etre généreux, il ne s'en est pas privé. 

Pour faire bref, Générosité = droit individuel et Philanthropie = devoir collectif.
 
Je désignerais donc Gates comme un "généreux activiste" - histoire aussi de redorer le blason du mot "activiste", souvent employé pour désigner négativement un dissident à l'ordre public. Alors on va me dire que je joue sur les mots, que l'essentiel reste le résultat:

800,000 enfants succombaient de la rougeole chaque année - Et depuis que la fondation Gates en a fait un de ses combats,  le chiffre a été divisé par 4.

Well done Bill! On est tous d'accord. Mais ce résultat repose sur la chance que nous tous avons eu que ce génie ait gardé le (bon) goût pour sa propre espèce, alors même que celle-ci tend à se dégouter elle-même, et surtout que ses milliards et son carnet d'adresses ouvraient à Gates le chemin vers des vies au combien plus drôles et oisives.  

Et que se serait-il passé si Gates avait préféré se batir un parc d'attraction, ou bien avait un goût prononcé pour l'art contemporain? La rougeole continuerait à tuer 800,000 nouveaux nés. Heureusement, la passion qui le dévore, c'est l'Homme, alors il en sauve (paradoxalement). 

Le problème est là: ces questions sont trop sérieuses pour se risquer à les résoudre par chance, en les laissant aux associations.

Je veux aussi citer les 2 exemples français ultra mediatisés que sont le Sidaction et le Téléthon - pas de jaloux, ni de polémiques - qui recoltent une large part des dons en France. Là aussi, de généreux organisateurs font appel à de généreux donateurs, qui se substituent individuellement à la volonté collective de solutionner un problème donné.

Santé, précarité, et maintenant environnement, sont tous des problèmes de fond (la carence en philanthropie) que nous tentons de résoudre par la forme (la générosité).

Ce n'est pas la générosité - ni le bénévolat, ni le don financier - qui vont nous permettre d'avancer, il va falloir s'en rendre compte, et vite.  

Anti-social

Noel me rappelle qu'en 2009 on a toujours pas sur internet de réseau associal, histoire de tenir noir sur blanc la liste des gens qu'on n'aime pas, qu'on n'aime plus. Et on a tous un "ami" sur Facebook qui n'est en fait qu'une brebis egaree.

Merry Tamiflu-mas

Cette annee, notre Noel se passe sous la bienveillance des laboratoires Roche, fournisseur mondial du Tamiflu, ce medicament qui doit tous nous guerir de la grippe, qu'elle soit de type A ou saisonniere.

Ma mere est la premiere contaminee. Cqfd: je vais bien me foutre d'elle. Donc c'est festival depuis hier soir, je vous aurais bien uploade ici meme une petite photo de la boite de Tamiflu sous le sapin, mais impossible a faire depuis le telephone... Donc vous la trouverez sur mon profil facebook (parce que facebook ca marche au moins).

Sur ces mots, je vais vous laisser...parce que je suis un peu courbaturé là :/

jeudi 24 décembre 2009

Brèves de comptoir

"Et ça m'a donné envie de mettre des chemises"

Geo, après avoir vu "500 jours ensemble"

Tiens... On dirait que ca va bloguer ici ce week end...

lundi 21 décembre 2009

Sinon à part ça,

je cherche un morceau de hip hop plutôt connu, genre du Snoop ou du Dre, qui fait:

tou dou dou doudou
.
.
.
tou dou dou doudou

Mais là, autant dire que si qqun trouve, c'est Noël en Décembre...

Parce que ca devrait toujours passer à la radio

dimanche 20 décembre 2009

15:05 ce dimanche

Ici, il neige. Je n'ai pas rangé ma moto, et aujourd'hui ca me fout les boules. Je devais rendre visite aux parents d'un pote, mais la neige m'oblige à annuler. La morale de l'histoire?

1. "Range ta moto connard"
2. J'ai des chocolats et du champagne au frais qui n'ont plus preneur...

Trop tard pour la moto, trop tôt pour le champagne, mais 15:05, c'est parfait pour un, ou plusieurs, chocolat.


mercredi 16 décembre 2009

On se caille les miches serieux!

Le ski en decembre, c'est froid. J'en veux pour preuve mes mains mordues par le froid glacial qui sevit ici, dans les Alpes. Doigts violets et poignets rouge ecarlate.

A un moment, a l'arret sur la piste, je tourne ma tete vers la gsuche, attiré par un bruit etrange. J'apercois là, à 3 metres de moi, Han Solo avec un sabre laser a la main. Son pauvre lama blanc des cavernes git au sol, le bide eventre d'un coup de sabre.

-Come on Jerome, we will be able to hide from this fucking storm. It's 37 degrees in there!
- No thanks Han. I have a flat on Hoth.

Et bim, une bache intergalactique.

vendredi 11 décembre 2009

Nouvel exploit dans ma vie de superhéros du quotidien: malgré mon nez qui coule, j'ai pu acquérir une guitare sèche. "Mais où s'arrêtera-t-il?"


Kikicékivaoski?

C'est moaaaaaaaaaaaaaaa!





Arrête avec tes salades.

Hier soir j'ai préparé des croque-monsieur pour quelques amis. Jusque là, rien de bien méchant. Mais entre la première et la deuxième tournées, j'ai apporté une salade d'endives.
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Et personne n'a rien dit. Est-ce normal? Je m'attendais aux foudres de mes convives, mais pour le coup, je n'ai pas eu un commentaire. J'ai de toute évidence passé une nouvelle étape dans ma petite vie culinaire, j'ai le droit de faire une salade, avec des légumes et du vinaigre balsamique, sans qu'on s'interroge.

Peut-être que si mes avocats avaient été mûrs et que je les avais coupés en petits dés, peut-être que là, la soirée serait partie en lolipop.


jeudi 10 décembre 2009

Bobby McFerrin

Ce mec tu le connais sans le savoir peut-être, genre "don't worry be happy", c'est lui.

Et ça c'est cadeau pour la Saint Nikolaus. Ce mec n'est pas un super héros, mais a du génie. Un peu de talent et de sobriété en 2009, ca fait pas de mal des fois.


Un petit riff des familles



OneSelf - Blue bird

mercredi 9 décembre 2009

Bienvenue chez les fou(fou)s.

A celui/celle qui a tapé hier sur google "le vrai super pouvoir" et qui s'est crashé a atterri sur KillOe: je te souhaite la bienvenue gamin(e)!

Fais comme chez moi: prends toi une bière dans le frigo et déguste quelques noix de cajou et des chnips à la moutarde. Tu peux m'appeler "Superheroe" si tu veux, ca ne me gêne pas.

Je crois qu'ils ont un problème dans leurs têtes...


dimanche 6 décembre 2009

Yvonne

Lors de notre week-end annuel en Alsace, il y a un rite auquel nous ne pouvons pas couper, et ce rite porte un prénom: Yvonne.


Yvonne, si tu le prononces avec l'accent alsacien, ça donne "iphone". Et pourtant, Yvonne ne donne pas dans le high-tech, mais dans le vin blanc.

Chaque année donc, nous allons à Turckheim goûter les vins de Marcel und Yvonne, avec visite de la cave en option. Mais il faut avouer que Marcel est pas très causant, alors l'intérêt de la visite de la cave se limite à écouter chanter son accent alsacien. Et puis aussi un peu à admirer sa carrure: un petit bonhomme de 1m60, tout sec, mais avec des mains qui transpirent le travail manuel. Une claque et ta tête atterrit à Schiltigheim.

Alors un conseil, on écoute Marcel sagement (oui, les petits fous rires que nous tentons de cacher dans nos cols de veste ne comptent pas...).
Reste Yvonne, mais dixit l'intéressée elle-même, "je ne connais rien à la fabrication, faut demander à mon fils, il connaît lui." Et comme le fils n'est jamais là - et c'est tant mieux - on passe à la dégustation.

C'est un moment qui n'a pas de prix. Nous venons goûter des vins qu'on a déjà goûté l'année précédente, mais tout le monde joue le jeu et nous faisons comme si de rien n'était: klevner, riesling, pinot gris, gewürztraminer, muscat. On termine sur les vendanges tardives, et bien qu'Yvonne tente encore de nous en convaincre, nous savons tous que nous avons dépasser la limite des 0.50g, dans la joie et la bonne humeur.

Qu'est-ce qu'on rigole à chaque fois!
Au final, ce couple étonnant fait partie des invités du week-end, et la mécanique de leur couple devient la meilleure des stratégies de vente, j'en veux pour preuve les coffres remplis de cartons lorsqu'il est temps de laisser Yvonne und Marcel cuver leur vin...

Alors il nous font rire, mais bon, Yvonne aussi se fout un peu de nous, à mettre sur le bon de commande des Umlauts à nos noms. Sacrée Yvonne.

Une chose que j'ai héritée de ma grand mère: j'adore les chignons. Mais sûrement pas pour les mêmes raisons. Pour moi, c'est l'érotisme de la nuque dévoilée...

Nec plus ultra: qu'elle utilise un crayon pour se nouer les cheveux.


mercredi 2 décembre 2009

Ca faisait longtemps que j'avais pas ruminer sur KillOe

Demain, j'ai mon entretien de fin d'année avec mon boss, et je sais pas quoi lui dire.

La première option, la plus confortable, c'est de dire que je suis heureux là où je suis et que je veux poursuivre ma carrière professionnelle ici. En disant ça, je ne mens pas, ni à mon chef, ni à moi-même. Je reste dans un environnement que j'ai appris à maitriser ces dernières années, je connais les gens. C'est très confortable comme situation, ce qui est un avantage a priori, mais un gros inconvénient pour moi au fond. Oui, mon éducation protestante est un peu ma croix: j'ai un goût pas très modéré pour ma souffrance.

La deuxième option, la plus gonflée, c'est dire que je veux partir. Parce que je veux voir autre chose, que je n'ai pas d'attache, que c'est maintenant ou bien courir le risque de ne jamais le faire. J'irais bien très loin, me faire bousculer dans les rues bondées de Hong Kong, ne rien comprendre à ce que baragouinent les indigènes de Sidney, boire des budweisers à New-York.

Et puis si je ne dis ni l'un ni l'autre demain, je serai un peu "stuck in the middle", à jouir d'une situation confortable tout en souffrant à me regarder végéter en terrain connu. My protestant education will love it...

Et pour ne pas citer celui qui m'a embauché il y a de ça 4 ans: "Fuck off, Jérôme! You told me exactly the same shit 2 years ago. Fuck, off!" Béni soit-il.

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