dimanche 30 septembre 2007

Vellcom to Mountchen*

L'Oktoberfest 2007 fut un bon cru. Déjà on est parti à 5 et on est revenu à 5. Et ca c'est bien.

Les aléas de la route

L'Allemagne construit toujours des Autobahn. Elle n'arrête jamais, comme un Shaddock qui pompe. Résultat, ça bouche en permanence. Pour ne pas décourager les petits Franzosen que nous sommes, elle a semé le long de ses Autobahns une multitude de Burger King. Maxi Whopper Menü, Pommes und Cola. Bitte schön. Und Miam à tous.

Opération "Saddam 027"
Rentrer dans une tente, ca relève de la mission impossible en ce joli Samstag ensoleillé. Aber c'est ignorer que der Whopper nous a mis le moral au maximooouuum. Cette année, le portier a l'air très sévère et pratique la discrimination positive: il fait passer ses compatriotes turcs devant tout le monde. Je me suis retourné, mais j'ai pas vu les caméras cachées de "Touche pas à mon pote".
Sur son beret, une inscription très étrange: "SDM 027". Comme on a bien mis 45 minutes pour rentrer, on a eu le temps de se demander ce que ça pourrait bien signifier. Ma théorie proposait "SDM... pour SaDdaM". Sébastien la complèta en suggérant que le numéro faisait référence au modèle, comme dans Goldorak qui affrontait Golgoth 1, puis 2, puis 3 und so weiter.... Finalement, Cédric va brillamment élucider le mystère et nous révéler que SDM signifie "Sécurité De Merde". Clap Clap Clap. On applaudit du bout des doigts et on contemple SDM 020 passer devant nous. Ma foi un modèle fort similaire au 027.
Nous sommes dedans, jetzt geht's los.

"Ein Bier Bitte!"
Bon ben là, on a bu hein. Comme tout le monde. A notre rythme. Les félicitations du jury pour Sébastien qui a su porter haut les valeurs de l'olympisme vu par Pierre de Coubertin: plus vite, plus haut, plus loin. Il a dépassé ses propres limites, chapeau.
Bien hydratés, nous sortons et là, forcément c'est manège!



Une nuit dans la caisse
Je sais, ça vend toujours du rêve. Je préfère oublier cet épisode (les ronflements infernaux de Cédric, les jambes douloureuses, les traces laissées par la buée sur les vitres,...). En échange, une photo du patio de l'hôtel à Biarritz...
Conclusion
J'ai envie de dire "C'est la dernière fois, plus jamais j'y retourne" mais je sais que je vais pas tenir ma parole. Alors je préfère m'engager à organiser un minimum le prochain voyage. Table dans la tente pour manger et pas seulement boire, une chambre à l'hôtel, une petite visite de la ville, un truc dans le genre. En 2008 peut-être. Ou pas.

Dieu a dit "Lève toi et marche", Murphy a rajouté "Jérôme, tu trébuches et tu tombes"
La loose me colle à la peau: ma chaudière a laché. Plus d'eau chaude, plus de chauffage. Après 2 jours à "Mountchen" comme dirait Seb, impossible de se coucher sans se laver. Petit moment de honte partagé -mmmh c'est bon- :
de l'eau dans une casserole
porter à ébullition
couper avec de l'eau froide.

J'ai cru inventé l'eau tiède mais non: je me suis bruler le bras. Et dans ma tête défilaient des images de "La petite maison dans la prairie". De la loose, de la vie de merde, l'ombre de Charles Ingalls plane au dessus de moi.

Bon je vous laisse, la calèche est en double file et puis ma lampe à pétrôle va bientôt s'éteindre. La bise au tétanos.

*autrement prononcé "Wilkommen in München" ou "Welcome in Munich" mais l'auteur-interprète a préféré y ajouter sa touche. En l'occurence, il s'agit de Sébastien.

vendredi 28 septembre 2007

En vacances chez les autres.

C'est un peu l'impression que j'ai eu tout au long du séjour à Biarritz. Mais attention, c'est vachement bien chez eux! Et puis j'ai encore appris plein de choses.

Enseignement numéro 1: Si tu gardes en A3 les mêmes points de repère que ceux de la twingo, c'est le pied du mur qui t'arrêtera. Et te rayera le pare-choc avant. Spéciale dédicace à Avis. Mais que je suis tête en l'air.

Enseignement numéro 2: Ma stratégie immobilière va devenir ingérable. Aux appartements à Paris et Lyon viennent de se rajouter la maison en front de mer à Biarritz et l'appartement en plein centre de Bordeaux. Sans oublier le chalet à Val Thorens... Deux et quatre font six, je retiens un, j'additionne 5 divisé par 3.14...auquel s'ajoutent 2 claques de mon banquier...

Enseignement numéro 3: mon "éducation protestante" a été mise à rude épreuve face au luxe fourni par l'hôtel. Une chambre immense, plus grande que chez moi en fait. Il n'y avait pas de cuisine, mais ça s'appelle déjà une suite car on trouve plein de choses dedans, n'est-ce pas.

1 (grande) chambre

+ 2 salles de bain
+ un salon
+ 2 télés
+ un balcon
+ un patio (9 euros le whisky, j'ai trouvé la source de l'inflation en France bordel)
+ des bagagistes

+ un voiturier

Seule la vue était un peu à désirer. Moyen l'arrêt de bus.
Ah non pardon, là c'est mieux.

Enseignement numéro 4: Je mets plus de temps à défaire ma valise qu'à la faire. Pourtant je suis content de rentrer chez moi.

Enseignement numéro 5: J'ai acheté un nouvel appareil photo, un vrai cette fois ci. Que même quand la photo elle est floue, elle est bien. Mais c'est toujours pareil qu'avec mon vieil appareil pourri: quand tu croises de la bonne vedette française en front de mer, l'appareil, il est chez toi. Enfin dans la suite. Enfin je débute. Fin de l'anecdote. Oula je m'emmêle moi.


Et maintenant c'est richtung München. Sehr geehrte Komilitonen, ein Pils Bitte!!


samedi 22 septembre 2007

Yeah.

La voiture est louée...


Les cochonneries sont chargées....



Je m'achète mes nouvelles lunettes de soleil cet après-midi et je passe définitivement en mode kéké à la plage.

Yeah.


vendredi 21 septembre 2007

Out of office

Le stress retombe.
La fièvre monte.

Pas de doute, je suis en vacances.

mercredi 19 septembre 2007

Nous étions 2.

Quand je me suis réveillé ce matin, j'ai tout de suite su que je n'étais pas seul chez moi. Il s'était introduit, sans aucun bruit, au cours de la nuit je pense. Et même si je n'avais rien entendu, j'étais sûr que nous étions 2 chez moi. Difficile à expliquer mais ça se sent tout de suite ce genre de truc.

Qu'est-ce que je fais maintenant? Dois-je faire semblant de dormir en attendant qu'il parte? Pff. Ce genre de situation, ca s'affronte. Pouquoi pas sortir du lit silencieusement et le planter en plein coeur avec un truc pointu? Un petit coup sec et après je le vide comme un gibier. Ca paraît plutôt pas mal mais faire un carnage à 6h du matin, très peu pour moi.

Quoi d'autre... Bon, ça suffit merde, assez cogité!

Je me lève, me dirige vers la salle de bain puis ouvre la porte de la salle de bains. Bizarrement, j'étais très serein. Plus pour longtemps...

Juste le temps d'entrer et nous étions déjà face à face. A vrai dire, on pouvait pas s'ignorer longtemps vu la superficie de ma salle de bain (plutôt petite) et la taille du monstre (plutôt gigantesque en fait). Si ça ne vous est jamais arrivé, croyez-moi ça fait chelou.

Je le dévisage. Il est très costaud. Trop costaud pour moi en tout cas, je renonce de suite à en venir aux mains. C'est simple dans le reflet du miroir, on ne me voyait pas, il n'y avait que lui:

Que c'est nul d'avoir un gros bouton rouge écarlate sur le bout du nez.


mardi 18 septembre 2007

Nom de code: Jéjé


Hier soir, je suis allé voir le dernier volet de la trilogie "Bourne". Alors, aurais-je été un bon agent secret?

D'abord, j'ai envie de vous dire "Non!", et je ne sais pas pourquoi mais je sens que vous allez dans ce sens aussi.

Bon si on regarde l'affiche du film déjà, ben moi ca rendrait moins bien avec mes oreilles décollées. Et puis comme je me coupe les cheveux tout seul, il est très probable que ma nuque soit taillée de travers... mais... attendez, c'est moi où la partie gauche de la nuque de Matt Damon est coupé manière gitan?? La peur du coiffeur n'est donc pas éliminatoire. Houra.

Autre faiblesse: mon sommeil. Impossible d'être sur le qui-vive en permanence. Je m'endors facilement, rien ne me réveille et je ronfle/grince des dents/parle en dormant. Ce combo seul serait déjà fatal à toute carrière brillante. Quoique la légende dit que je parle toutes les langues dans mon sommeil, je suis même fluent en arabe. Morphéehou akbar!

Enfin, en admettant que je recolle mes oreilles, que j'aille chez Camille Albane tous les samedis (surtaxe de 1 euro les week-ends dixit ma soeur) et que je dorme avec un baillon, il me resterait toujours les barres de rire à la douane lorsque je déclinerai ma fausse identité.

"Guten Tag, ich bin Dietmar Blumenthal."
Je rigole de mon invention.
Le douanier à kalachnikov beaucoup moins.
Puis rafale.
Fin de ma trilogie en 3 x 1 minute...

Et puis finalement, j'ai aussi envie de vous dire "Oui, je serais bon là dedans". Parce que j'ai le goût du secret... mais je ne peux pas vous en dire plus.


lundi 17 septembre 2007

Brèves de comptoir

"Do you eat enough vegetables?"

Mon premier chef, qui se fait du souci pour ma santé :)

mercredi 12 septembre 2007

Les camions couleur caca.


Regardez bien ce camion. "Synchronising the world of commerce"*

*except in Thionstadt and only between 9.00 & 17.00. Ce camion marron tout moche contient l'iPod flambant neuf que je compte offrir à ma soeur. Mais pas de livraison après 17h. Du coup, il faut que j'aille le chercher au "Centre"**


**located on the ass of your mother. Autrement dit à Fleville-devant-Nancy. Ils disent "devant" mais ça devrait s'appeler "derrière" en fait puisque c'est à l'opposé de chez moi. Donc demain je me rends au "Centre"... à 80 kilomètres de chez moi... soit 120 kilomètres de route depuis le boulot***


***"Working together" comme ils disent chez nous. Mais je quitterai tôt pour une petite ballade en Meurthe-et-Moselle où je dévisagerai les habitants****


**** The Legend says qu'ils étaient meusiens mais qu'ils n'ont jamais pu atteindre les Vosges. La honte.


lundi 10 septembre 2007

Brèves de comptoir

"J'ai un rêve... Le rêve que j'ai, tout le monde le fait... je rêve d'eau, mais d'océan. Ah l'océan..."

Laurent Voulzy, bien inspiré.




jeudi 6 septembre 2007

Et au début, il y eut le pack.

En rugby, la base, ce n'est pas la table basse: c'est le pack.


Alors demain soir, j'enlève le protège-dents et j'y mets tout mon coeur! Et c'est open à condition de vouloir mouiller le maillot.




---------- Le petit update du Samedi ----------

Jusqu'au bout solidaire avec le XV de France: comme eux, on a pris une caisse!



Et crac.


La meilleure raison pour quitter le boulot en avance, c'est de craquer sa chemise. "Dis donc, tu as vu? Je dois travailler comme un malade pour craquer mes chemises! Allez, See you tomorrow!".

Il est 16h40, j'enfile ma veste, fais crisser les pneus de la twingo puis tire le frein à main sur le parking du magasin de meubles. A 17h20, je viens officiellement de commander ma nouvelle table basse pour le salon!

C'est tout un symbole finalement ce meuble. La table basse, c'est par définition plutôt bas, stable et puis solide, c'est un peu la base de plein de choses, l'endroit où poser mes coudes pour mieux me prendre la tête dans les mains, et réfléchir.

Certes, il y a mon bar. Mais généralement, j'ai la tête qui tourne dès que j'y pose ne serait-ce qu'un coude.


Bref, livraison dans 1 mois, le temps de compléter ma liste de questions, déjà bien longue.


lundi 3 septembre 2007

Brèves de week-end - Wasquehal 2007

Un peu comme le week-end en Bourgogne, je vais faire mon flemmard et résumer le week-end dans le ch'Nord par des phrases chocs. C'est open et ce sont les amis qui offrent:


"En fait, je vais seulement passer un an à Bruxelles puis revenir sur Paris."
François, locataire/diplomate/bruxellois pour plus d'un an.... je le parie


"Ton copain, tu peux l'appeler boulet."
Flipsm, livreur de scud à 4h du mat, avec accusé de réception


"En fait, tu as le collège de Marcq, et puis tu as aussi l'annexe..."
Sophie, Marcq c'est pas que le carambar


"L'iceberg... c'est Jérôme!"
Claudine, m'a régalé et aussi mis du rab!


"Parce que je suis une princesse."
Marion, veut rouler en TT et devant!


"Et sa mère ne sait que penser quant à la relation qu'elle entretient avec lui..."
Amandine, fait des phrases construites meme le dimanche. Joli!


"Et sa mère ne sait que penser quant à la relation qu'elle entretient avec lui..."
Paul, reprend les mots d'Amandine, et boum, fou rire.


Pour finir sur un moment d'anthologie: qu'est ce que ca donne Paul et François dans l'immeuble le plus chic de Bruxelles....

Réponse: une rayure de 60 centimètres dans le marbre du hall d'entrée. 5 lettres, pas mieux: V.I.D.E.O.



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