mardi 30 janvier 2007

Pédale fort mais proprement pour t'en sortir

Il y a quelques temps maintenant, Paul nous avait avoué, autour d'une bière - forcément, on parle de Polo - qu'il avait volé un vélo dans la pénombre d'une nuit munichoise. Raison du délit: loin de chez soi, mieux vaut avancer vite pour rentrer plus tôt.

Arrivé à bon port - "attends je comprends plus, il était pas à vélo? il a mis des boudins ou quoi?", "ta gueule je raconte!"- il balance le vélo au coin d'une rue et, le détail qui fait la différence, essuie soigneusement les poignées avec son mouchoir tout blanc. Polo en grand paranoïaque, on a bien ri.

Selbstverständlich, la police, et la Polizei en l'occurrence, n'a pas recours à l'analyse d'empreintes dans un cas de vol de vélo rouillé, au pneu avant crevé et à la roue arrière voilée. Parole de Dietmar moustachu.

Je me trompais et je me dois donc de te présenter mes excuses, Paul. Oui, on a desormais recours à l'analyse d'empreintes et aux tests ADN pour le vol d'un 2-roues, la France nous en fournit la preuve aujourd'hui.

Je m'excuse. Et dans le même temps, j'espère que tu as bien essuyé la selle car nous savons bien que tu transpires des fesses dans l'effort.

samedi 27 janvier 2007

Marathon Man

70h à trimer cette semaine. Dont 18 aujourd'hui.

Forcément ca donne des idées en repartant du taf sous la neige.

Un parking, petit mais vide. Une twingo, à froid mais avec pneus lisses. Reste le cruel besoin d'investir dans un camescope et son pied...

jeudi 25 janvier 2007

10 kilogrammes

Je n'ai rien vu. Ma chef a perdu 10 kilos depuis Nouvel An et je n'ai rien vu. Fidèle à moi-même en fait. Ca me rappelle la fois où je cherchais du beurre dans le frigo:

(j'suis vénère) "Mais non Maman, ya pas de beurre, je suis pas aveugle bordel!"
(Ich bin blasiert) "Mais si mon fils."
(j'pète un plomb) "J'te jure que non!"

Ma mère se lève, s'approche du frigo, me regarde et sors le beurre sans même avoir hésité sur l'endroit où elle plongeait sa main... Putain! c'est fort une mère... et que c'est nul un fils. Pourtant le frigo était presque vide, au max il y avait 2 joghurts, un steak et un pot de cornichons aigre doux en plus de la motte de beurre. Enfin je crois...

Je ne vois rien, surtout si c'est évident.

samedi 20 janvier 2007

Mais où est le sommeil?

Ok je m'endors vite et je ronfle comme on a rarement entendu, vu et même lu ça. Mais ca dure de moins en moins longtemps. Je veux dormir bordel!

Petite pensée à ceux que j'ai dérangé hier soir par téléphone. On m'a forcé. Et puis à Gros Guérôme aussi. J'avoue que lorsque Fix m'a dit "Déchirure abdominale. Il s'est relevé trop vite pour prendre sa chicha...", j'ai rigolé car il y avait de la crédibilité là dedans. Depuis, 2 à 3 fois par jour, c'est visualisation et rire. C'est moche, surtout au boulot.

Fin de soirée bis

Paris dans 5 jours. Totalement impossible. Elles sont charmantes... eux aussi d'ailleurs mais c'est pas pareil, forcément :) Ca ne le fera pas de suite. Mais un jour je leur ferai découvrir ma Capitale, Paris, la vraie.


mercredi 17 janvier 2007

Appelle moi "Supervisor"

Hop! aujourd'hui c'était promotion!

Je n'en peux plus, je tombe, je dors. zzzzzzz... zzzzzzz...


mardi 16 janvier 2007

Extra Ball

Ma collègue aura fait preuve de courage en revenant dès le lendemain de son malaise. Bravo. La fête peut continuer!

Nous saluons son geste: faire don de soi à la communauté que forme notre équipe, quelle belle leçon de Communisme dans notre entreprise (ultra?) libérale.

Et en même temps, quoi de plus libéral que le parti communiste? Financer un parti regroupant grosso modo 130.000 militants uniquement grâce la vente de muguet le 1er mai, c'est une rentabilité que personne d'autre n'a atteint à ce jour.

De l'évolution du communisme.
Robert Hue...
Roberu...
Robert The "U"...
Bob You!

jeudi 11 janvier 2007

Tilt!

2 jours et puis s'en va, notre nouvelle collègue n'aura pas fait long feu.

Trop de stress, crise d'angoisse, suffocations, ce n'est que lorsqu'elle est passée au rouge écarlate que j'ai décroché de mes feuilles Excel.

Je me suis levé, et une fois près d'elle, je lui ai demandé si ca allait. Réponse négative. Prévisible. Alors je passe à la question 2, celle qui ne relève pas le niveau de l'interrogatoire: "Qu'est ce qui ne va pas?". Suffocations. Bis repetita. Puis un "arghh".

A ce moment, il y a une seconde où tu te prends pour le caid, hormone male oblige:
En fixant ma collègue: "T'inquiètes, je gère."
Me tournant vers mon collègue : "Chimie, Iono, 2mg d'adré, passe moi le laguiole et un bic je vais lui faire une trachéotomie."
Retour sur ma collègue: "Ferme les yeux et pense aux fleurs, tu ne sentiras rien!"

Ca, c'est l'espace d'une seconde. Après, il y a Balavoine qui arrive. Tu le crois mort en Afrique, accident d'hélico à la con, mais non, il est là, à ton taf, s'approche et te tend une feuille en te disant: "Tiens Jérôme, les paroles de "Je ne suis pas un Héros"." La réalité est une chanson où le refrain te remet les pieds sur terre.

10 minutes en apnée et une ambulance plus tard, nous voilà réduits à 2. La journée promettait d'être longue, elle le fut.

mardi 9 janvier 2007

Un jour, une phrase.

"Mais vous ne vous arrêtez donc jamais?"

Depuis 2 jours, j'ai l'impression d'être un mercredi soir, d'avoir été invité à un dîner sans trop comprendre de quoi il retournait.

Alors j'ai pris la température à l'apéro.
J'ai suscité l'intérêt lors de l'entrée.
Puis j'ai épaté dès le plat de résistance.
J'ai brillé au fromage.
Et enfin, j'ai fasciné au dessert.

Peu importe, les orgues ne jouent pas pour moi.

lundi 8 janvier 2007

Mon Mac et moi...

3...
2...
1...
Action!



On coupe!

Je tiens à remercier ma canette de Schweppes Agrum' pour avoir tenu le rôle de cadreur, mes lampes ikeas pour l'éclairage... et surtout ma mère... pour avoir su préserver mon goût du ridicule.


samedi 6 janvier 2007

Mangez des pommes

Ca va mieux.

J'ai recu mon Mac. On s'amuse dès le déballage, j'en commanderai bien un deuxième...


Par nostalgie, je ne peux m'empecher de bloguer une dernière fois depuis mon robuste Thinkpad. Une page html se tourne...


Fin de soirée

Y en a marre.


mardi 2 janvier 2007

Chère Amandine, Cher Paul

Comment vous remercier pour la carte que vous m’avez fait parvenir?

D’abord, en toute simplicité et sincérité: merci.

Ensuite, en partageant l’émotion qu’elle a suscitée en moi en la lisant. Votre carte m’a bousculé. Ca fait partie des plaisirs simples mais de plus en plus rares. Téléphone, Internet et SMS sont passés par là. La première question reste toujours la même : mais qui m'a écrit?

2 noms et une adresse au dos de l’enveloppe. Paul et Amandine, l’année commence bien. Mon premier vœu à votre attention pour 2007: un bel appartement pour commencer à prendre vos aises et faire d’un coin de Paris votre «chez vous». Ah que j’ai hâte d’être à votre crémaillère… après tous ces cadeaux que vous m’avez offerts, alors même que ma crémaillère se fait toujours attendre, je me sens bien redevable. Soyez patients et sûr de mes goûts, ça vous fera plaisir.

Vos vœux me vont droit au cœur. Vraiment. Mon cerveau, encore sous le choc des abus du Nouvel An, s‘est remis à faire des tours, mon cœur a battu fort lors de la lecture et la larme n’était pas loin.

C’est moi qui vous remercie. De votre fidélité, de votre amitié, de ce que vous m’apportez. Et de votre compréhension. Je sais que je ne suis pas de ces amis qui donnent des nouvelles régulièrement. Parler de moi, ce n'est pas mon fort. C’est bien toi Polo qui m’appelle pour prendre des nouvelles. Tu persévères dans cet effort en plus. Tant mieux. J’ai assurément de la chance.

Je pense à vous deux tous les jours, soyez en sûr. A Fix et Gros Guérôme aussi. Nous avons tous réussi notre virage pour passer des études à la vie professionnelle. Quand on se retourne, on doit voir à peu près la même chose : des années estudiantines plutôt heureuses, Madrid pour Amandine et Dortmund pour les autres. Ce soir, il diffuse "L’âge de glace" à la télé… que de souvenirs. A l'époque, c'était chicha main gauche, bière main droite. Je découvre aujourd'hui des passages que nous avions du manquer à cause de l’épaisseur du nuage de fumée (3 narguilés dans un 15 m². forcément).

Comme vous le voyez, je sais me remémorer le passé. Penser à l’avenir ne me pose pas de problème mais mon présent, je ne sais pas le raconter. Je suis plutôt long à la détente, pris dans mes réflexions. On est assez torturé du côté de mon père, vous le savez, j'en ai hérité mais j’œuvre quotidiennement à gommer ces défauts. Vous m’y aidez, merci pour tout.

Alors à mon tour de vous souhaiter le meilleur de la Vie. Et en plus de l’appartement évidemment, je suis persuadé que vous trouverez en 2007 une vie personnelle remplie d’évènements heureux, une année professionnelle gonflée de réussite, de jolis moments d’émotion et du courage. On en souhaite jamais du courage, pourtant il me semble que tout le monde en a besoin. Alors plein de courage!

Et enfin, merci pour le cadeau. Je cherchais à faire quelque chose d’intense après le saut en parachute. Après 4000m de chute libre, seule une danseuse du Stringfellows pouvait me faire prendre le chemin inverse. Au fait, je vous ai dit que finalement je reviens à Paname en Janvier?

Chaleureusement,
Jérôme


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