Le quinté dans le désordre

Deux kilos de tabac au péage
Une soirée privée avec des arabes
Natachatte dans une chicha
Un resto japonais au Carrousel du Louvre
Une négociation serrée avec la Sanef
Un sushi en danse privée

---

Le quinté dans l'ordre:
Les péages de la Sanef
2 kilos de tabac à chicha
1 danse privée avec Natachatte
Une soirée privée au Carrousel du Louvre
Des sushis dans un resto japonais
Une négociation serrée avec des arabes

A 2 doigts, le drame

Hier soir, j'ai replongé dans cette drogue dure que TF1 offre de temps en temps les lundis soirs vers 23h00. Confessions Intimes. Ma première dépendance remonte au reportage sur le syndrome de Tourette il y a quelques années. TF1 avait bien senti le potentiel pitié/rire de la maladie. Oui, c'est dégueulasse. Mais ces Confessions Intimes rassemblent la France devant le poste.

Les gens y sont souvent risibles, handicapés, bêtes ou ridicules. Le cumul y est encouragé mais il y a toujours pire: les cons qui perdent leur ticket pour le concert des Daft Punk.

Une fois au lit, je regarde le plafond. Silence.
Pas un bruit.
Rien.
Puis une petite voix: "Putain mais qu'est ce que je suis con!". Je me dis que toute la paperasse que j'ai jetée est peut-être encore dans le container à poubelles. Je doute que le ticket soit dans mon sac poubelle mais je ne veux pas finir comme un jeune con, une caméra de TF1 face à moi: "Au jour d'aujourd'hui, perso je pense que mon tournant de ma life c'est quand j'ai paumé ce ticket. A fortiuri de tout temps."

Dans les 60 secondes qui ont suivi cette vision, je me retrouvais devant le container, mais dans la vie réelle cette fois ci. La vie réelle, ca "sent", et à côté d'un tas d'ordures, ca sent mauvais, un peu comme Confessions intimes.

J'ouvre le container, tout est encore là. Je plonge ma main et retire ma poubelle. Trop d'émotions pour ce lundi soir, je repousse l'autopsie d'Albal et le verdict au lendemain. De toute facon, si c'est pas dans ce putain de sac, c'est mort pour le concert. Une journée de travail plus tard, la fouille commence. Ô joie, Ô bonheur.


Bilan:
- il ne faut rien jeter, mieux vaut tout garder dans un bordel gigantesque mais au moins tout est là.
- confier ce ticket à Mutti, les mains les plus sûres que je connaisse.
- lui confier aussi le bon pour une danse au Hustler. Si elle vous demande, le Hustler, c'est évidemment cette bibliothèque anglaise au coeur de Paris, spécialisée dans les livres de mathématiques financières et dont la gentille bibliothécaire se prénomme Natacha.

Et j'ai une folle envie de lire en ce moment.

Daft Punk - Upside Down... ou pas.

J'en avais parlé il y a quelques mois sur le blog. J'ai tout retourné dans mon appart, rien à faire, je ne remets plus la main sur le sésame qui me permettrait de voir les Dafts en Juin. Je suis dégouté.

Sinon rien. Si, peut-être. Je suis allé chez Ronald et je confirme: il suffit de passer devant la caisse sans payer et on vous file quand même une commande au dernier guichet. Dans ce cas-ci, j'ai récupéré exactement ce que j'avais commandé. Etrange sensation que de se retrouver fraudeur contre sa volonté. C'est ma deuxième expérience "au delà du réel" avec ces gens qui sentent la frite (Qui a dit qu'ils ont fait HEC? Je t'ai entendu toi là-bas. Mauvaise langue!). La première, c'était quand j'avais 2 nuggets dans ma boite de 6. Encore plus inquiétant que l'expérience de ce soir.

Enfin, Le Figaro pose la vraie question en cette journée de solidarité: les teletubbies sont-ils gays?

Mais n'oubliez pas la premère info de ce billet: je suis dégouté.

Binaire la suite: Binary-ra bien qui rira le dernier

L'entretien avec les auditeurs venait de commencer. La nana s'appelait Rachel. C'est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ca veut dire beaucoup...

Bon, tout se passait bien en fait, on gérait le truc, les questions étaient moins pointues que prévu. Du coup, je prends confiance, je me découvre et... réponse en image.



Plus sérieusement, ça s'est bien passé. Enfin je pense. Chicha!

Binaire. Comme Dolph Lundgren.

Demain c'est le jour J, celui où on se fait bouffer par les auditeurs apparement.

Rien de réjouissant donc, mais j'aime avoir cette petite boule au ventre. Ca me rappelle le temps des concours: bac, études supérieures, permis de conduire, soutenance de mémoire, entretien d'embauche... Ce sont ces moments qu'on redoute tous mais où s'offre la possibilité de faire la différence.

Des situations pas évidentes à gérer mais où, au moment du résultat, la complexité fait brutalement place au binaire: réussir ou se planter. 1 ou zéro.

Et puis c'est rassurant cette tension , ca veut bien dire que tout n'est pas joué. Alors rdv demain 10h00 à mon bureau pour un pur moment en binaire.

L'équation qui tue

Fille+Blue jean+Baskets = au top

Le parrain

Cette semaine, ma chef est partie en vacances, retrouver ce soleil qui donne la même couleur aux gens, gentillement.

Et c'est Bibi qui reprend les rênes, le temps d'une semaine. Yeah! Alors j'ai mis mon plus beau costard noir, les boutons de manchette, une rose rouge à ma boutonière et la bagouse. Ultra la classe le bonhomme ce matin.


-MODE "accent italien" + "chuchotement" ACTIVE-
"Bonjour Collègues. Allez, embrassez la bagouse."
-MODE "accent italien" + "chuchotement" OFF-

J'attendais avec impatience l'occasion de pouvoir caser un petit "Je vais lui faire une proposition qu'il ne pourra pas refuser". Le top, ca aurait été en anglais: "I'm gonna make him an offer he can't refuse". Le rêve.

Je venais de couper ma gomme en deux pour me gonfler les joues, un bout à gauche, un bout à droite, bien calés contre la gencive inférieure, histoire de prendre la vraie mesure du rôle.

C'est aussi là que j'ai eu le malheur d'ouvrir le long email que ma chef m'a laissé. Que des merdes. Que de la merde. J'ai craché les 2 bouts de gomme, dégouté.

Commandement 1: tu participeras à des réunions où tu ne diras rien.
Commandement 2: tu répondras aux emails (de merde) qui n'ont pas encore été traités.
Commandement 3: tu passeras une heure au tel à décoder le mauvais anglais de ce putain d'Indien.
Commandement 4: tu répondras aux questions des auditeurs les plus hautains du monde.

Oui, cette dernière information peut paraître anodine, mais notre équipe se fait auditer les 2 prochaines semaines. Audit interne, c'est le pire il paraît...

Je confiais à mon voisin de bureau ce matin: "je préfèrerais que ce soit un vieux, difficile à embobiner mais plutôt sympa, comme ça tu sais déjà qu'il essaiera de t'avoir, mais en gentleman quoi."
Mon collègue: "Un jeune, c'est peut-être mieux: il s'acharne 30 minutes, il s'excite mais ni vu ni connu tu le gères, il te fait un rapport où il nous détruit mais rien ne tient debout. C'est le mieux je crois".

Perdu: ils seront 2. Un cinquantenaire avec un CV de 3 pages et un jeune loup de 25 ans complètement déchaîné.

Sujet clos, je me commande une nouvelle gomme demain.

Brèves de comptoir

"Bleib zu Hause, mein Segnen hast du."

Ma chef, benie soit-elle, malade sois-je

Bilan: bien... et presque au top.

Lundi soir, chez Paul, j'ai un peu retrouvé une ambiance "on s'était dit rendez-vous dans 10 ans".

Dans notre cas, cela fait 3 ans que nous avons quitté les études et le rendez-vous n'était pas programmé, toujours est-il que les discussions avaient des allures de bilan.

Pleins d'anciens camarades de promo sont là, autant de trajectoires différentes et malgré cela, pas mal de points de convergence dans le bilan de nos histoires:

Heureux au travail mais pas contre un peu de changement, bien chez soi mais une envie de plus grand et d'ailleurs, l'éternel j'achète ou je loue?, des boulots prenants n'empêchant pas une routine latente, un peu comme une épée de Damoclès: "C'est moi ou je commence à me faire chier au boulot?"

Voilà, j'ai pris quelques raccourcis, certains sont évidemment complètement heureux, mais je trouvais assez marrant ce petit cliché d'un soir sur la vie de jeunes adultes en France, échantillon non représentatif certes, mais l'imprévu provoque la sincérité des réponses.

Bon cette soirée était très sympa avec quelques phrases cultes, des grosses bâches et les incontournables digressions politiques d'après-présidentielles... Vivement la Coupe du monde de Rugby!

Et en parlant de cliché, en voici un autre qui traînait au fond de mon disque dur.

Joyeux anniversaire Paul :)

Prolongement de bail

Ce soir, les Français ont prolongé leur bail avec la Droite, pour 5 ans normalement. Reste à l'UMP de garder la majorité parlementaire, et ça, c'est pas encore fait.

Le PS qui présente une femme, un nouveau bloc politique au centre, un parti au pouvoir qui prône la réforme... On aura au moins eu le discours du changement jusqu'ici. J'espère que ça va continuer par l'action maintenant, j'en ai un peu marre des illusions.