Brèves de comptoir - Spéciale La "Fuck"-inerie
Pas toujours en retard, mais définitivement jamais à l'heure.
Heureusement qu'il y a des samedis soirs après certains vendredis ratés...
Ce titre résume assez bien ma soirée d'hier. Voici les faits.
... je ronfle!
Le concept de la chaîne trophique par Aurélien.
Après m’être retrouvé dans les brèves de comptoirs [ j’ai beaucoup travaillé pour cela : préparation physique en altitude, préparation alcoolique chez la Grand-mère, préparation psychologique chez Gérard Miller, …], je me devais quand même de vous expliquer un minimum le quoi du comment de qu’est-ce que ça pourrait bien être cette chose : la chaîne trophique.
Pour résumer et dans un soucis de pédagogie, on pourrait comparer cela à la chaîne alimentaire, jusque là, vous me suivez : le brin d’herbe qui est mangé par la petite bébête herbivore qui est mangée par la moyenne bébête carnivore qui est mangée par la très grosse bébête carnivore.
Pour compliquer, j’affirmerai que la chaîne ou réseau trophique est un ensemble de chaînes alimentaires.
Toujours là ? Attention cela se complique ! Maintenant on rajoute toutes les interactions que ces chaînes alimentaires peuvent avoir entre elles ( au sein de la biocénose ), mais également avec le biotope. Ces dernières sont en général du type physico-chimique : température, oxygénation, pH, lumière, énergie,…
Bon je pense que là on est pas mal. Si vous souhaitez maintenant le replacer à votre tour dans une discussion, il ne tient qu’à vous. Et enfin, pour tous les gens du premier rang ( les autres je sais qu’ils ont décroché au 2ème paragraphe ), je rajoute un petit bonus, une petite sucrerie intellectuelle : la biocénose et le biotope forme un écosystème !
Pour finir, je pourrai amuser les plus récalcitrant à la science avec cette petite constatation. L’équilibre de ces chaînes trophiques est primordial. En effet la moindre perturbation peut tout déstabiliser. Dans le cas de l’étang de Cattenom, la température de l’eau y est élevée ( rejet de la centrale ), ce qui peut modifier, par exemple, le comportement des poissons. Il faut savoir que les animaux ont une conduite de vie binaire, soit ils mangent, soit ils se reproduisent [ en fait, c’est comme nous ]. La température élevée favorise la reproduction, simulant des conditions favorables à la survie de la progéniture, au détriment de la croissance. Pour résumer, les poissons préfèrent niquer que grandir et se développer.
Après ce bref paragraphe plutôt barbant, et sachant que le comportement de l’Homme est peu différent de celui du règne animal, je ne vous poserai qu’une question : Alors, POUR ou CONTRE le réchauffement de la planète ?
J'ai tenté de résister jusqu'ici mais je craque: je dois vous faire part de mes commentaires sur cette finale de Weltmeisterschaft. Je serai bref...
Mais quel week end mes amis!!
Daft Punk, fastueux crescendo électronique
A 2 heures et demie du matin, l'immense pelouse qui s'étend au pied de la grande scène des Eurockéennes est encore noire de 30 000 personnes.
Le 30 juin, la journée d'ouverture de la dix-huitième édition du festival belfortain, qui se terminera le 2 juillet, a jusque-là déroulé des concerts d'une excitation assez routinière (Anaïs, Deftones, Arctic Monkeys, The Strokes). Mais on pressent qu'un événement se prépare derrière le grand rideau sombre. Daft Punk vient de lancer sa première tournée mondiale depuis près de dix ans. Et ce concert est leur seule date française.
Le duo formé par les Français Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo (Le Monde du 30 juin) a longtemps fait de la surprise un mode de fonctionnement. Dans les deux premiers albums (Homework et Discovery), la découverte de leur musique s'accompagnait nécessairement de l'étonnement de nouveaux sons et images, mettant en scène leur anonymat via la naissance d'alter ego cybernétiques. Cette course à la sensation, doublée d'un don pour les défoulements extatiques, en avait fait des stars internationales de la génération house et techno.
En 2005, un troisième album (Human After All) mettait en sourdine cette quête de spectaculaire et décevait en conséquence. Leur retour sur scène correspond à une remise à niveau de leur capacité de surprendre.
A la tombée du rideau apparaît une pyramide, au sommet soulevé comme un chapeau. Retentissent soudain les cinq notes qui, dans le film Rencontres du troisième type, servaient à dialoguer avec les extra-terrestres. Sanglés de cuir, coiffés de casques intégraux futuristes, les Daft prennent alors les commandes en haut du monument.
TENDUS VERS L'EFFICACITÉ
Ce ne sont encore que des contre-plongées de lumières blanches et des lignes blafardes, projetées au son du mot "robot" épelé au Vocoder, mais la limpidité de la puissance numérique et la cohérence graphique impressionnent déjà.
Tout n'ira ensuite que crescendo. Certes, on retrouve l'art originel du groupe, né de l'observation des meilleurs DJ. Dans leurs ordinateurs, ils ont stocké toutes leurs musiques mixées dans l'instant, tendues vers l'efficacité de l'impact dynamique et de la danse. Le duo reste statique sur son perchoir, mais les sons et lumières fusionnent et virevoltent avec une époustouflante magie. Dans la première demi-heure, c'est une ruche de néons, de figures dessinées sur des écrans géants. Puis la pyramide elle-même s'anime d'une géométrie en trois dimensions, embarquée dans un voyage sidéral.
A chaque seconde son ébahissement : un concert inoubliable, que des milliers de spectateurs cherchent à immortaliser sur leur téléphone portable.
Stéphane Davet