mercredi 27 juin 2007

Dépêche AFP - et je retourne ma veste...

Politique, publié le 27 juin 2007 à 19h50.

Lang "approuve" la réforme des universités.
L'ancien ministre socialiste Jack Lang "approuve" la réforme des universités, et estime qu'une "opposition digne de ce nom doit être à la fois ferme, combative et en même temps honnête intellectuellement".

C'est bien ce qu'il a dit. Mais comme c'est Jack Lang, je suis très tenté de fredonner du Dutronc.
"Et je retourne ma veste... toujours du bon côté."

dimanche 24 juin 2007

Chapitre 4: et Dieu inventa la Loose.

Tout commençait bien. Pour fêter l'arrivée de l'été et la musique, je me rends en métro avec Aurélien du côté de Convention pour y retrouver Amandine, Paul, Fix puis Marion. L'ambiance musicale est brésilienne, plutôt sympa malgré l'enceinte placée juste à ma gauche. Ca me rappelle le boulot et mon ancienne collègue.

On parle de tout et de rien, du silure dans la Seine (1m10, Aurélien fait rêver Paul), de la promotion d'Amandine, du pin's de Fix (Audi - vainqueur des 24h du Mans et créateur de pin's)...

La soirée se passe, on se sépare et Aurélien et moi partons direction la Tour Eiffel dans l'espoir de tomber sur un groupe sympa. Début de Loose: on ne trouve rien. Les jambes deviennent lourdes et nos pas nous mènent dans une station métro. Arrivés à Saint-Lazare, on tente de prendre notre correspondance pour Levallois mais la ligne en question est déjà fermée. Heureusement que ça devait rester ouvert toute la nuit à l'occasion de la fête de la musique... D'où le fameux RATP, Rentre Avec Tes Pieds. Reste plus que le dernier train qui nous mènera à Asnières, mieux que rien.

Un dernier effort pour rejoindre mes penates et là, je chope les clés de la twingo pour ramener Aurélien sur Levallois. 1 km à faire, l'histoire de 5 minutes. 5 minutes de trop.

On embarque, on remonte vers le pont de Levallois, je m'engage dessus... et 150 mètres plus loin, barrage de police. C'est en choeur, fête de la musique oblige, que nous nous écrions "Et merde!!!"

"Bonsoir monsieur, veuillez couper le contact, présenter votre permis et les papiers du véhicule. Nous allons procéder à un contrôle alcoolémie." On devrait rajouter cette phrase dans le Robert, au chapitre "solitude", pour mieux illustrer le mot.

On a beau se demander pendant 5 minutes comment on va pouvoir souffler dedans pour réduire le taux, le raisonnement n'avance pas d'un iota. Résultat: "P". Pour "Peut mieux faire", me dis-je dans un premier temps. Non, l'agent me "signifie" que ça veut dire "positif", je me dis alors plutôt "Putain fait chier".

Aurélien rentrera à pied, pour moi ce sera direction le commissariat et sa cellule. Ils ont arrêté 5 voitures, ils ont 5 personnes à verbaliser. Avant de monter dans leur véhicule, on me demande si j'ai des "substances illicites". Pourquoi il n'y a qu'à moi qu'on pose ces questions? Ca me navre, je monte, dégouté.

Au commissariat, j'ai quand même laché un petit sourire alors qu'un policier questionne mon voisin de banc:
L'agent: "Votre profession Monsieur Bocquet?"
Mon voisin: "Auteur réalisateur"
L'agent: "C'est bien ca!"
Mon voisin: "Récidiviste..."
L'agent: "Ah c'est moins bien maintenant..."

Je dois dire qu'ils étaient corrects: vouvoiement, questions reduites au strict minimum, pas de blague. La police de la République quoi.

Je souffle dans le bordel: 0,7 gramme. Merde, il fut un temps où ça passait ça non? J'étais un nostalgique, ce soir là, je deviens mélancolique. Ca fait 90 euros, 6 points en moins et véhicule immobilisé. Mais je rajoute une bonne déprime, offerte par la maison.

En retournant rechercher la twingomobile 4 heures après être sorti du commissariat, j'ai l'occasion de voir depuis l'accueil que notre ami réalisateur-auteur-récidiviste dort en cellule. Il avait 1,1 gramme, l'occasion pour une immersion au coeur de son prochain documentaire sûrement!

Comme ils mettent 2 heures pour remplir la paperasse, on a le temps de se poser un tas de questions. Pourquoi ce putain de métro était fermé? Pourquoi j'ai pas regardé sur le pont quand je suis monté prendre les clés? Pourquoi j'ai pris la voiture pour 1 km? Et plus simplement, pourquoi j'ai pris la voiture.

J'ai néanmoins trouvé un bon sujet de philosophie pour le bac de l'année prochaine: un pont peut-il être un ascensceur social? Bah oui, après tout je l'emprunte en Twingo et j'en ressort en Scenic avec chauffeur...

De l'autre côté, lors de futurs entretiens d'embauche, je saurai répondre à la question "Où vous vous voyez dans 3 ans?", je dirais maintenant "Au bar. Avec mes 12 points j'espère!"

Je vous laisse, je vais ruminer dans mon coin.


Chapitre 3: Paris

Pas grand chose à raconter sur cette courte semaine parisienne. Dormir le matin, s'occuper comme on peut l'après-midi. Je ne suis vraiment pas fait pour les vacances.


Mission 1: faire remplacer la chicha.
Rien à négocier, le type me la change sans sourciller. C'est marrant mais quelque part j'espérais peut-être qu'il ne me remplace pas les pièces cassées. Pas envie de faire la rencontre avec le caisson hyperbare...


Mission 2: culture!


Visite du musée du Quai Branly, destiné à la découverte des arts premiers et cher à Jacques Chirac. On y trouve une collection impressionnante d'objets venant d'Océanie, Afrique, Asie et des Amériques.
Statuettes, vêtements d'époque, amulettes, armes, instruments de musique,... on est un peu comme devant un plat de choucroute qu'on sait déjà impossible à finir/digérer. Mais c'est bon.
Après la visite de Rome, il était marrant de voir que ces cultures premières (?) ont produit un nombre incroyable de statuettes, pleines de sens mais qui enlaidissaient l'Homme (bras trop longs, jambes courtes, seins qui tombent, têtes et mains difformes...). Alors que quelques siècles plus tard, les cultures européennes faisaient des statues aux biceps gonflés, abdominaux par paquet de 20 et visages angéliques, prétendant qu'elles sont "à leur image". Du fond à la forme.


Mission 3: ballade parisienne
En juin, on commence déjà à sentir ce que sera Paris cet été: une ville à vivre. Je flane donc paisiblement, les écouteurs vissés dans les oreilles. J'arrive par hasard au début de l'Avenue Montaigne. Palaces, voitures de luxe et magasins de classe jonchent cette rue. Allez c'est ti-par, même si je me sens mal à l'aise dans ce genre de lieu. Mais quand j'ai croisé Fogiel, ça m'a remis à mon aise, un peu comme si j'étais peinard dans mon canapé, devant la télé. Mal rasé, il faisait la gueule, sûrement une tactique pour pas se faire accoster par les passants.
Je continue et passe devant un grand hôtel, je ne sais plus lequel, je regarde les voitures qui sont garés devant: des gros 4x4 tunés, noirs avec gentes incrustées de diamants et de la Ferrari bling bling. Ah ces nouveaux riches... malheureusement le bon goût ne s'achète pas.
Un peu plus loin, je croise Matt Pokora et sa copine. Démarche de cow-boy, tatouages sur tout le bras, grosse casquette, de travers évidemment. J'en déduis qu'il est à la télé tel que dans la "vraie vie". C'est bien quelque part, mais c'est moche avant tout. Il entre chez Dior (je crois) avec sa copine. Il porte les paquets, ça fait un peu "Pretty Woman" mais la petite n'est pas si pretty que ça, et puis Richard Gere a perdu de sa classe. C'en est trop, direction chez moi.


Mission 4: de nouvelles baskets tu trouveras
Pas si facile de trouver de la Stan Smith "de base" à Paris. Soudain, des Coqs sportifs me tapent à l'oeil. Bingo!
Mais pourquoi je vous raconte ça? Sûrement un effet secondaire indésirable de mon abonnement à Cosmopolitan...



Les daft... c'est fait...
Rome... c'est fait...
La semaine à Paris... c'est fait...
Le prochain billet traitera donc de la Loose, et la majuscule n'est pas de trop.

vendredi 22 juin 2007

Chapitre 2: Rome - Avé Cizar!

Tout commence par un lever à 4h00 du matin. Je le savais bien que les vacances, c'est de l'arnaque.

On se frotte les yeux et on fait place à la réaction en chaîne du vacancier: taxi chinois, aéroport, café & croissant, avion qui vole et soleil.

Rhum! Nous voilà! Ah non, c'est pas ca :-/
Rome! Bienvenuti a tutti.


Je vais éviter l'écueil du roman photo si vous le voulez bien, ca deviendrait très vite aussi chiant qu'une soirée diapos chez des amis; et puis il n'y aurait aucun fil conducteur dans le récit. Un peu comme Rome finalement, où tout part dans tous les sens. J'hallucine toujours sur la non cohérence architecturale du centre ville. Aucune ligne directrice, à tel point que tu te trouves à un carrefour et tu vas voir aux quatres coins de l'intersection des bâtiments totalement différents l'un de l'autre. Je sais, tout le monde doit s'en foutre, mais ça me marque ce genre de truc, je me sens perdu. Parfait pour les vacances.

Je pourrais maintenant claquer 40 clichés de monuments mais les photos sur Google image sont tellement mieux. Et puis j'en ai pas pris 40. J'en recense 9, en comptant les flous. Nouveau record personnel ceci dit.

On a beaucoup marché mais les terrasses baignées de soleil nous attiraient beaucoup. Les passants en ont pris plein la gueule, les passantes m'en ont mis plein la vue. Spéciale dédicace à la ragazza "belle de profil, moche de face". Un peu à l'image de la non cohérence architecturale de Rome. Oui, car après 10 minutes à mater (sans honte, aucune), elle jeta un regard vers notre table. Barre de rire. "Euh, c'est moi où les 2 yeux se chevauchent?". Décidemment, ces personnages de Comedia dell'arte nous surprendront toujours. Prochaine victime, où es-tu?

Le mythe de l'italien peinard n'est pas volé. Ca peut raler parfois mais rien à voir avec la tension latente que l'on peut ressentir à Paris. Dans les transports, la rue, les restos, en terrasse, pas de stress en vue. Très fashion les italiens, beaucoup trop lookés. Au passage, petite vidéo de l'escalier Louis Vuitton.



Pour info j'ai coupé la vidéo et dans la minute qui suit, on a croisé Almodovar, l'homme qui sait parler au femme par le biais de films pourris. Spéciale dédicace à ma soeur donc.

Mais finissons par le plus marquant du week-end je pense: le parc hôtelier qu'offre Rome à ses touristes. Evidemment, nous avons pris le meilleur, la crème de la crème d'expresso: j'ai nommé l'Hotel D'Amico, très vite renommé "L'hôtel des Amis". Car on trouve vite ses marques.

Tout commence par un plan évidemment: le voilà. Un Raiders à celui qui trouve l'hôtel en moins de 2 secondes...


Marre des spas, bars, salle de musculation, terrasse avec vue sur le centre... Vive la vue sur la fête foraine, le périphérique, les lignes de train et tramway, les approches d'avion sur l'aéroport. Là je peux vous dire que vous goûtez à l'Italie, la vraie, celle des pâtes qui collent au fond de la casserole et du vin qui chauffe au soleil plutôt que d'être peinard à la cave.

Soucieux d'apporter une prestation top qualité à ses clients, la direction de l'hôtel offre de la dolce vita:
- l'isolation des fenêtres à la pâte à pizza
- la télé fixé au plafond avec ceinture de sécurité automobile
- la télé qui ne marche pas (prévoir supplément pour la télécommande)
- l'orientation plein Est
- l'orientation plein Sud
- l'orientation plein Ouest
- l'orientation plein soleil de plomb
- les rideaux jaunes et fins

Allez, une petite vidéo prise de la chambre, sans grand intérêt mais pour le souvenir.

PS: Tutti quanti, grosso modo, a fortiuri, campari, subito, martini rosso, panini, una birra a la spremuta. Ouf ça soulage!


Chapitre 1: Les Daft à Bercy


Ambiance intimiste pour concert privé. J'aime autant vous dire que ceux qui n'avaient pas leur carton d'invitation à 38 euros ne pouvaient qu'espérer entendre les boites à rythme de dehors. Intimiste car il y avait les Daft, Amandine, Paul, Fix et moi... le reste compte pour du beurre pourri.


C'est debout, dans la fosse et bien face à la scène, histoire d'être au coeur de l'ambiance, que nous attendions avec hâte le début du spectacle. Et je pèse le sens de ce dernier mot.

Première partie de merde. Entracte de merde. Au moins, ça nous laisse le temps de se raconter nos histoires.

Puis. Enfin. Les lumières s'éteignent, l'intro commence: la même qu'aux Eurockéennes de Belfort l'année dernière. Pas grave car autre salle, autre public, autre ambiance, laissons nous surprendre.

Plongés dans le noir, une ombre au tableau apparaît pourtant rapidement. Posé devant nous, un bonhomme qui a gentillement décidé de me pourrir le spectacle. Il faut dire qu'il avait un problème à gérer ce soir. S'il restait planté là devant nous, dans la fosse, du haut de son mètre soixante, sur ses deux pieds, du 38 je suppose, il se sentirait bien seul après le concert, quand ses amis s'écriraient "t'as vu la pyramide, trop bien!", ou "leurs casques, ça le faisait trop!", ou encore "les lumières, mes enfants, ce jeu de lumières!".

Qu'aurait-il dit lui? La vérité? "Ben moi j'ai rien vu... mais rien du tout!", ou pourquoi pas "Dis Bruno, j'ai eu le temps de mater ta copine, elle est vraiment bonne!". Si je le rejoins sur ce jugement, ça manque de classe, on est d'accord.


Dans ces cas-là, il est essentiel de se donner une contenance, et si tout le monde s'éclate, lui va essayer de "faire genre". Alors il a d'abord levé les bras comme tout le monde. Quand on les a baissés, lui les a gardés en l'air. Pour "faire genre". On a sauté, il a sauté. On s'est mis à danser, il a continué à sauter, les bras en l'air. Toujours pour "faire genre". En plus il était dangereux puisqu'il ne sautait pas sur place mais un peu en avant, puis en arrière, un peu à gauche, un peu a droite. Une esquive, deux esquives... mais sortez-le!! Va voir à la Pyramide du Louvre si les Daft n'y sont pas.

Pour en revenir au concert en lui-même, rien de fondamentalement différent par rapport aux Eurockéennes, si ce n'est le rappel. Mais quel rappel putain. Les Daft sortent de scène après une acclamation des familles, le public restent plongé dans le noir, tous les portables sont allumés, et ils reviennent, vêtus d'une combinaison faites de néons ne laissant deviner que les contours de leurs membres. Ca rappelait Tron. Et parce que les images parleront mieux que moi, voilà pour vous. Daft is alive.


L'intro



Un bout du concert



Le rappel





Fini les vacances

Me voilà de retour chez moi, pour profiter d'un dernier week-end avant la reprise du taf.

Je vous compterai mes aventures au fur et à mesure de la journée, peut-être du week-end si je suis trop feignant, avec plusieurs chapitres histoire d'éviter une tartine... imbuvable. Daft, Rome, Paname et enfin la soirée d'hier dont je vais me rappeler un moment, je sais aussi que vous serez là pour me la rappeler une fois que j'aurai tout raconté.

Tu veux de la loose, tu auras de la loose...
et je déprime.

mardi 12 juin 2007

En vacances

Pour 10 jours. Rome puis Paris.
Je vous raconte quand je reviens. Eventuellement.

PS: je vais tous les taxer au freinage avec la Vespa, parole de bambino. Sono un italiano vero.

samedi 9 juin 2007

Je vais la manger tout cru.


Enfin! J'ai craqué la semaine dernière et je me suis abonné.
Je vous préviens tout de suite, je ne le prête pas!


Pour un monde meilleur.

Gros dossier. Difficile à traiter sans tomber dans la médiocrité et le cliché. Quant à vous, chers lecteurs, vous tomberiez d'ennui.

Mieux vaut donc faire appel à des gens qui connaissent le sujet, que leur talent, leur ambition et leur capacité à agir ont mené aux fonctions les plus prestigieuses. Ca tombe bien ces gens se retrouvaient à l'occasion du G8 cette semaine.

Canada, Etats-Unis, Allemagne, France, Italie, Grande-Bretagne, Japon, Russie, toutes les équipes dirigeantes étaient là. Et comme au G8, on doit être 9, on a aussi bipper Manuel Baroso sur son tatoo: "Eh Manu tu descends?"

Et quand cette tribu se réunit pour "décider" du monde, ça donne du lourd. Extraits du compte rendu:

Climat Les pays du G8 ont reconnu la nécessité de réduire "substantiellement" leurs émissions polluantes mais, du fait de l'opposition des Etats-Unis, ils n'ont pris aucun engagement chiffré et mesurable dans le temps de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre.
Putain c'est moi ou il fait chaud à crever? Manu tu peux mettre la clim au taquet? Ci-mer!

Aide à l'Afrique Souvent accusés d'oublier l'Afrique, les pays du G8 ont fait un geste envers le continent noir, en promettant 60 milliards de dollars de plus pour lutter contre les pandémies (sida, malaria et tuberculose).
Ils sont d'accord: Ils n'y mettront pas les pieds mais les dons donnent bonne conscience. "On ira tous au paradis, même moi..."

Kosovo
"Les vues continuent à diverger" sur le statut de la province serbe à majorité albanaise, a résumé la présidence allemande du sommet.
Et en attendant, les Kalachs résonnent...

Darfour
"Vivement préoccupés" par la détérioration de la situation au Darfour, les Huit se sont déclarés favorables à ce que les auteurs d'"atrocités" commises contre les civils dans la région soient traduits en justice.
Je connais de jeunes gens égorgés, violés, brûlés, voire les 3, qui vont être contents tiens. Sarkozy aurait rajouté "Darfour... François, dès qu'on rentre, je fusionne Darty et Carrefour."

Nucléaire Iranien
Les pays du G8 ont menacé Téhéran de "nouvelles mesures", c'est-à-dire de nouvelles sanctions, si le régime iranien continue à refuser de suspendre son programme d'enrichissement d'uranium.
Au fur et à mesure, je mesure que les mesures sont une solution mesurée à la mesure de l'Iran.

Corée du Nord
Les Huit ont exhorté "de manière urgente" la Corée du Nord, qui a procédé le 1er juin à des tirs d'essai de missiles à courte portée en mer Jaune, à renoncer à ses essais de missiles et d'armes nucléaires et à abandonner tous ses programmes atomiques.
Pas de pétrole, pas de guerre.

Fonds spéculatifs Concernant les fonds spéculatifs ("hedge funds"), contre lesquels l'Allemagne est partie en guerre en réclamant une plus grande transparence, le G8 n'a pris aucune décision.
Au moins, c'est clair.

Terrorisme
Les Etats du G8 se sont engagés à renforcer leur coopération en matière de lutte contre le terrorisme, notamment sur internet.
On m'annonce à l'instant la fermeture du site web du fan club de Barbie. Coup dur pour Ben Laden.



Madame, Messieurs, merci pour votre contribution "mesurée" à la paralysie contemporaine.

mardi 5 juin 2007

Mais comment tu coupes le son?

Cette semaine commence bien dis donc.

Ma collègue dépressive quitte notre équipe pour en rejoindre une autre. J'ai envie de dire "Enfin!"... et comme elle est allemande, je rajouterais "Na endlich!!!!"

Qu'on soit d'accord, je ne la détestait pas. Elle avait juste des défauts plutôt irritants pour son entourage: elle était pleine de tics nerveux, elle ne comprenait rien à ce qu'elle faisait (mal). Mais surtout, elle parlait fort, VRAIMENT FORT. Ca peut pourrir une journée, j'aurais jamais imaginé ça.

Elle est à côté de toi, elle te parle d'un truc, là, à 50 centimètres de toi à peine. Mais elle gueule. Tu te poses plein de questions au début. Elle pense que je ne l'écoute pas? Elle me prend pour un demeuré? Elle veut que je m'écarte?

Non, c'est pas ca. Elle parle fort, c'est tout mais c'est d'abord très fort niveau sonore.

A chaque fois qu'elle me parlait, je la fixais droit dans les yeux, aussi zen que possible, et je rêvais alors de lever lentement mon index, pour lui poser sur les lèvres et murmurer un "chuut..." apaisant pour nous deux, elle et moi. Pour nous, elle et notre équipe. Pour nous tous, elle et les 50 personnes qui taffent à l'étage.

Je l'avais déjà alertée une fois pourtant. Un gentil geste de la main: ouverte, paume vers le sol, descendant lentement vers le sol, histoire de dire "Calme toi, ça va, on t'écoute" sans la critiquer devant tout le monde. Ca a marché le temps d'une phrase, puis elle a repris.

Mais ma chef a pressé le bouton "Mute" hier. Aujourd'hui c'était "Eject".
Fini pour notre collègue, silence pour les autres.

Du kif en barre.

lundi 4 juin 2007

Brèves de comptoir

"Pour avoir 100 ans, il faut commencer jeune."

Jean-Luc Decornoy, Essec et président du directoire de KPMG, aspirant inspiré

<