Brèves de comptoir

"Are you geographically mobile?"

Mon boss, tentateur sans île

Roh les cons! Ils l'ont fait!

Une grosse grosse pensée pour Nathalie, Jérôme & la petite Léona qui vient de naître. Bien joué petite: plus on est de fous, plus on riregolera.

Et je remarque qu'on rit surtout entre mère et fille d'ailleurs... le papa, lui, c'est le dindon de la farce! Ca va manger des bonbons sous le bureau de Papa qui fume des chichas en cachette à la cave qui travaille dur hein!!



Alors Gros Guérome, essaie quand même de lui apprendre à boire de la bière, même de la Bud. Surtout de la Bud en fait. Au moins ca ne file pas de carie.

Oh que ça me fout le moral cette nouvelle!

Choux, hiboux, cailloux, ...

En sortant du boulot ce soir, il faisait sombre déjà, bien que le ciel soit complètement découvert. Il faisait pile-poil la bonne température, celle où tu as chaud et pourtant un petit frisson te parcoure le corps.
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Non, ceci n'est pas un billet sur la météo.
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Je parlais donc de ce petit frisson agréable. C'est celui que l'on ressent le week-end généralement, quand on met son plus beau short pour ce barbecue entre amis et que l'on prolonge le plaisir en terrasse. Ou dans les champs derrière, sur une botte de foin: bière main droite & chicha main gauche - et tant pis si la botte prend feu, nous brûlerons de plaisir ensemble.

C'est vrai on est bien dehors à l'orée du bois. Il est 20h30, l'apéro vient de finir, tu regardes en direction des arbres et là tu donnes un coup de coude à Bernard pour lui chuchoter "Hé! Regarde, il y a un lièvre au pied du buisson, regarde!". Évidemment, il n'y a rien.

A 22h00, c'est un cerf qui gambade, suivi à 23h25 par un grizzly: "Mais nan Roger! Je suis pas chasseur mais je fais encore la différence entre un ours des Pyrénnées et un grizzly! Et CA, c'est un grizzly! enculé va ". A minuit, apothéose, une licorne qui se fait courser par un vélociraptor. Complètement bourré, entre le barbecue et la chicha, je veux pas dire mais y en a qui cherche la merde...

Toujours est-il qu'avant que la Licorne et le Vélociraptor ne surgissent du bois, il y a l'heure du petit frisson donc, l'instant où mieux vaut sortir sa petite liquette. Et la soirée continue, on est bien là, pas vrai?

C'est peu de temps après le frisson que vient la phrase la plus con du monde mais qui s'associe parfaitement à ce moment de bonheur simple:

"Putain... j'ai froid aux genoux moi."

Aaaah, elle est belle cette phrase. Parce que oui on a froid aux genoux, mais les genoux on s'en fout! On picole trop, on fume à gogo et on incite André à aller chercher son fusil de chasse, parce que putain, il a beau être 2 heures du matin les gars
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ON VA SE LE FAIRE CE VELOCIRAPTOR!

La nouvelle star m'a tuer

Et par 2 fois s'il vous plait! Retour sur le presque-drame.


15.05 à New York City - capitale du monde
Soit 21.05 à Thionstadt - sous-préfecture du picon bière
Je tords la clé de l'appartement dans la serrure de la porte. Pas grave, elle n'a pas eu le temps de résister à mon assaut, le verrou a sauté avant la clé. Place au sprint: direction la télé car ce soir... c'est Nouvelle Star! Enfin j'ai d'abord échappé à un drame. L'arme du presque-crime s'appelle "mur". Voui, une petite glissade en voulant négocier le virage vers le canapé a failli me coûter la vie, la tête dans le mur. La faute à mes nouvelles chaussures toujours pas semellées. Et le cuir sur le carrelage, ça glisse. Je me vois encore balancer les bras en l'air pour essayer de retrouver l'équilibre... pff la honte.


3.10 "hey"-"m" à Hong-Kong - capitale des Typhoons
Soit 21.10 à Thionstadt - lieu-dit du Tsunami
Posé sur le canapé, j'allume la télé et je plonge ma main dans les cacahuètes. Grillées à sec, la rolls des arachides. Hop, l'émission a déjà commencé, j'ai raté 2 candidats apparement. Saperlotte! J'espère que c'était pourri au moins 0..O je m'étouffe. je viens d'avaler la cahuète de travers. Salope, faut que tu sortes. non là sans déconner c'est plus drôle. 'O.O peuf peuf - un bon toussotement, et je peux reprendre mon souffle, des couleurs et continuer ma vie. Ouf.


Voilà. Maintenant, je vais peut-être crever pendant la pub, on sait jamais. Si vous avez pas de nouvelles de moi dans les prochains jours, merci de passer ramasser le vieux crapeau séché qui trainera sur le canapé. En vous remerkiant.
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Comment? Non non, pas besoin de zapper sur la 6 quand j'allume la télé. Sache que le lundi soir, je mets la 6 avant d'éteindre le poste. Comme ça, le mardi, j'allume et je tombe sur la Nouvelle Star direct. Et oui bonhomme... Et tu crois que les cacahuètes c'est pas déjà préparé la veille? Tu es naïf.

Carnet d'entretien

2 Ressorts d'amortisseur & main d'oeuvre.
Total facturé: 385 euros TTC.

N.B. Nous sommes en 2009 et les garagistes parlent toujours en HT.

Le Créateur d'automobile a dit...

"Nan vraiment, c'est dangereux de rouler comme ça. Tenez, rien que quand je l'ai bougée du parking à l'atelier, le ressort, ben il a craqué! Le risque c'est qu'il aille déchirer le pneu et alors là, c'est fini hein... nan vraiment. C'est dangereux Monsieur, vous pouvez pas rouler comme ça."

Je lui dis à mon garagiste que je viens de rouler 350 bornes comme ça?... Nan... vaut mieux pas....

Ca s'est passé un week-end d'Avril

J'aime les sushis J'en avais déjà mangé à plusieurs reprises mais entre les uns hurlant leur dégoût, et les autres me susurrant dans le creux de l'oreille que c'est délicieux, j'étais un peu perdu entre Hokkaido et Shikaku. La seule chose dont j'étais sûr, c'est que le sushi n'a pas chez moi déchainer des passions. Mais Fix & Cécile m'ont emmené chez le Jap' du coin - celui à qui ils serrent la main en entrant - et maintenant je sais: j'aime bien les sushis. Mais sans passion donc. D'ailleurs, on aime tous les sushis quand le Jap' te regarde - celui qui a une tête de Yakuza.


Le syndrome du "mmmeeeeeuuuuuuuhhhhhhhaaa oui" Samedi c'était hardcore shopping. J'annonce +1 point dans le PIB d'Avril 2009. J'ai notamment acheté des chaussures pour le boulot, un peu usé psychologiquement par tous ces matins où je laçais mes chaussures en me disant "mais quel manouche putain". Surtout que les lacets ont craqué deux fois déjà, et le laçage dans ces conditions tient plus de la chirurgie cardiaque. Et la vendeuse mes amis... une vendeuse de type "mmmeeeeeuuuuuuuhhhhhhhaaa oui": quelle que soit la question, la réponse sera positive, et précédée d'un petit beuglement discret et ridicule. Mais rien à faire, les deux vont de paire. Bon, elle m'a mis la honte en plus, à me poser des questions comme si j'étais un féru de chaussure - La Stan Smith sauvera le monde - et puis elle m'a permis de développer mon wortschatz: "Je vous mets des embauchoirs Monsieur?". Je ne connais pas ce mot moi... qu'est-ce? Peu importe, de toute façon, la réponse fut inévitablement "mmmeeeeeuuuuuuuhhhhhhhaaa oui". Pff. Deg'. T.T


Gossip girl Plusieurs mois sans regarder cette série alors je me devais de rattraper mon retard et - oh my god - que c'était bon de s'y remettre. J'ai du mal à savoir lequel des personnages est le plus pervers. Alors je vais regarder jusqu'à ce que je trouve la réponse. Et la nouvelle prof de littérature est prometteuse, elle est trop jolie pour être innocente: il y a baleine bleue sous (un) gravillon.


Radio Nova 101.5 FM Ca me manque. Autant il y a des plages horaires où je préfèrerais encore écouter Rire(s) & Chanson(s), autant il y a des émissions avec une richesse musicale incroyable. Je vous conseille aussi France Culture les jours de grêve, sans déconner. Un exemple pour la route (ouais désolé c'est introuvable sur Deezer)




Twitter. Je viens de découvrir l'intérêt de mon Twitter, et ça va soulager plus d'un lecteur. Ça se passe par là, et c'est un cessez-le-feu à tous ces coups de fil de merde à 2h du matin. Applause Ce sera un peu mon patch à moi, histoire de décrocher en douceur de cette mauvaise habitude:
.:. ce sera pour vous l'occasion de me lire (ou pas) plutôt que de subir
.:. je conserve la gestuelle (je peux twitter du téléphone)
.:. le message restera incohérent
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Et je préserve l'essentiel: l'inutilité absolue de la chose. Yeah.

On tient le titre.

- Born to pète ta gueule -

On a trouvé le titre de notre film, celui qui nous rendra riches et célèbres. Et puis beau aussi tant qu'à faire. Il s'intitulera:

.GLAVIATEUR.

Tout est dans le titre mais je te fais le pitch parce que c'est toi: un gladiateur devient pilote de ligne. Lors de son premier vol, tranquillement au dessus de l'Atlantique, on lui annonce qu'il y a un lion en Business Class. Notre glaviateur ne tremble pas dans ses sandalettes, saisit filet et tri-dent - oui, pas de bol, c'est un rétiaire - et part à la recherche du fauve pour un combat épique à 3000 pieds. En l'air donc.


Le scénario promet d'être riche en rebondissements: le co-pilote est un militant de la WWF, le lion a un Bac+5 d'artificier et puis on découvrira que Gladys (blonde et poitrine opulente) se trouve en Business.

Le casting reste ouvert: airbus ou boeing, Brad Pitt ou Pascal le grand frère, fausse poitrine ou seins qui tombent, Lion d'eau douce ou Lion Superstar.

- Roi de la jungle, Reine du rouleau -

Je t'en prie, installe-toi et coupe ton portable. Ton pop corn, tu le veux sucré ou salé?

Vouloir y être quand on y est pas. Et vice versa.

Coincé dans les bouchons
101.5 sur la radio
2 libraires qui jouent aux cartes sur les quais
Parking a l'arrache, moitié trottoir moitié passage piéton
Un mec de 50 balais qui se la joue branchouille avec ses guetres
Des terrasses de café bondées
Des pavés glissants pour mieux te faire tomber
Tomber amoureux des passantes
Déjà 2 fois en une heure.

Pas de doute. Je suis (bien) à Paris.

Lu sur Reuters

Ha! Fini les thons en Europe! Je dis oui oui oui.

Parce qu'on est pas des dindes.

L'invitation avait été lancée il y a un moment par ici et l'opération avait nécessité une certaine préparation... et puis aujourd'hui, nous y étions: Opération Cordon Bleu. OCB.

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Mini évènement planétaire, je suis passé derrière les fourneaux pour préparer 4 cordons bleus à des estomacs affamés. Il était bien 16h quand même, l'apéro s'était un peu prolongé et tout le monde jouait le jeu sauf ce débile de Walker Texas Ranger qui n'avait pas pu déplacer de 3 heures son épisode hebdomadaire. Branleur va.



Tu n'es pas chez Cyril Lignac ici, alors ne t'attends pas à ce que je dévoile mes secrets de préparation. D'ailleurs, afin de garantir le secret de ma recette maison, un rite de cuisson spécifique est à suivre: toujours enfumer la cuisine car si seul le cordon bleu pourra voir ses cordons bleus, alors le secret tiendra. Pour être sûr, j'ai même enfumé la cage d'escalier. Ne pas faire dans la demi-mesure.

Mais dans un élan de générosité - parce que la cuisine c'est ça aussi - je veux bien partager avec toi mes ingrédients.



Oeufs, Chapelure, jambon, gruyère, beurre, cure-dents et veau. Parce qu'on est pas des dindes!
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C'est là que je suis supposé balancer une belle photo, plan large avec la gueule de tout le monde, les assiettes vides et l'air repu. Mais l'appareil est resté sur le bar :/

Bizarrement, je n'ai pas oublié le vin et une petite charlotte à la framboise des familles... la framboise, ce superhéros des fruits donc, que même à elle toute seule une framboise bien rouge et poilue remplace tes 5 fruits et légumes par jour, mais à l'aise Blaise tu vois.

Et maintenant, l'heure des bilans...
1/ Bilan humain: 5 personnes. Aucun mort, ni de blessé.
2/ Bilan cinéma: "aucun animal n'aura été maltraité. toute ressemblance est purement fortuite."
3/ Bilan des invités: plutôt content je crois. En tout cas, nous aurons bien ri.
4/ Bilan perso: je suis content, je l'ai fait :)

Pour finir tout ça, une bonne cigarette au soleil timide des mois d'Avril, et puis des cafés italiens bien serrés de 33cl qui vont bien. Et mes mains tremblent toujours en tapotant sur mon clavier gras en ce moment...


Ce soir, je ne me brosserai pas les dents. Je préfère sucer un bout de gruyère qui traîne derrière une dent et je me mordille - "sensouellement" - la lèvre inférieure qui porte le parfum du vin rouge. Il y a des dimanches de merde qui sont plus doux que d'autres.

Le pire, c'est qu'il était parmi les meilleurs.

Jour un peu spécial cette semaine, celui qui aura chapeauté l'équipe pendant un peu plus de 3 mois pour remplir "une mission spéciale", nous a quitté pour rejoindre la concurrence. De loin le plus étrange des managers: je ne l'ai pas vu prendre une seule responsabilité.

Dans notre France bloquée à l'heure de la lutte des classes, un patron comme lui se ferait sans aucun doute chahuter par ses employés. "Il branle rien, il connaît rien, bref il sert à rien."

Pourtant qu'est-ce que j'aurai appris à ses côtés, des trucs peut-être évidents mais bon. De l'importance de ne pas porter la responsabilité des autres justement, à l'équilibre vie pro/vie privée en passant par le concept du "manager filtrant". J'y reviendrai plus tard...

Et puis finalement le dernier enseignement, le plus improbable de tous sûrement: savoir claquer les portes... A méditer très fort, car si on a les doigts dans l'encadrement de la porte, on peut se faire très mal. Pink Rabbit Spirit.



Sinon, au cours d'une discussion pendant le pot de départ, une collègue de mon équipe m'a présenté comme son "boss". Si ce n'est pas la première fois que ça arrive, c'est en tout cas la première fois que je le remarque. J'étais content: le signe que j'attendais pour vous balancer mon petit précis sur le management.

Le cordon bleu c'est moi.

Il y a environ 4 ans, j'ai cuisiné.

C'était un dimanche, le générique de Walker Texas Ranger passait à la télé quand j'ai claqué les cordons bleus congelés dans l'huile chaude qui frétillait dans la poêle. Et bien 4 ans après, on m'en parle toujours, presque toute les semaines, du cordon bleu, des frites et aussi des petits légumes frais du jardin.

Je ne fais pas la cuisine souvent mais quand c'est le cas, on s'en souvient, ça fait parler même les plus timides. Alors j'annonce rebelotte ce dimanche, vers 12h30, histoire de boire un picon avant que le générique de Walker ne commence et que les cordons bleus ne soient saisis.

Welcome, et bon appétit bien sûr.

Brèves de comptoir

"On va faire le tour du Canada avec une camionnette aménagée. On ira visiter l'Alsace, tout ça."

Un belge, vécu à 2500m d'altitude.

La vie est belle.

La vie est belle quand les choses sont simples.

Eux, ce soir, elle en arrêt maladie et lui en repos, le temps d'un blind test où les taquets fusent.

Lui, ce soir aussi, qui met (allez environ) 20 minutes à descendre une machine Nespresso 4 étages plus bas.

Moi, hier soir et je parle évidemment de mon bol au combo imbattable "chips à la moutarde/noix de cajou bien salées/cacahuètes grillées à sec qui déchirent tout putain mes préférées!". Bleu le bol :)